Le 1er janvier 2021, le Chef de l’Etat a annoncé mise en liberté de plusieurs prisonniers suite à la signature d’un décret présidentiel. Il s’agit de 2000 prisonniers condamnés pour infractions mineures.

Le Chef de l’Etat se félicite du bon déroulement du processus de réconciliation nationale dont il a initié. En effet, le président Alassane Ouattara avait annoncé lors de sa cérémonie d’investiture, le 14 décembre 2020 l’ouverture d’un dialogue politique pour rapprocher les Ivoiriens après une période électorale émaillée de manifestations violentes. À cette même date, un poste ministériel de la ‘‘réconciliation nationale’’ avait aussi été avisé.
Sous instruction du Chef suprême des armées, le Premier ministre, ministre de la Défense, Hamed Bakayoko, a entamé une le 21 décembre un dialogue politique avec l’ensemble des partis politique de l'opposition et la société civile pour trouver un accord commun. Ce dialogue s’inscrivait également dans le cadre des négociations sur la commission électorale indépendante (Cei) en vue des législatives du premier trimestre 2021.

Après des procédures judiciaires ouvertes contre les personnes ayant porté atteinte à l’autorité de l’Etat, le président se dit satisfait. 
« Je me réjouis de la mise en liberté sous contrôle judiciaire de certains inculpés détenus à titre préventif dans le cadre des procédures judiciaires ouvertes pour complot et atteinte à l’autorité de l’Etat commis à l’occasion de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 », le président Alassane Ouattara lors de son adresse à la nation, le 1er janvier 2021.
Ces résultats satisfaisants ont conduit le président à la signature d’un décret accordant une grâce collective à environ 2000 de nos concitoyens condamnés pour des infractions mineures. Selon lui, le « grand chantier de la réconciliation sera conduit avec succès » qu’avec l’implication de tous.

La rédaction Aprnews
Elysée Tapé