Répondant à l’invitation des journalistes ivoiriens, le président de la Commission Electorale Indépendante (CEI), Coulibaly Kuibiert Ibrahime était face à la presse nationale et internationale. C’était le mardi 4 juillet 2020, à la Maison de la Presse au Plateau (MPA).

Comme à l’accoutumé, le thème choisi pour ce press-club de l’Union Nationale des Journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI) était « Quel parrainage pour les élections d’octobre 2020 ». Coulibaly Kuibiert, du haut de cette tribune a soutenu que « pour l’heure, les élections ne seront pas reportées ».

Sur la question du parrainage, nouvellement introduit dans le code électoral, le président de la CEI a expliqué que cela relève de la volonté des partis politiques, qui l’ont décidé à l’occasion du dialogue politique initié par le gouvernement. Pour ce faire, il a précisé que chaque candidat à la présidentielle devra bénéficier du parrainage d’au moins 1% de la population locale inscrite sur la liste électorale et cela dans 17 régions du pays. 

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Autres sujets abordés, l’enrôlement des électeurs, l’éligibilité de certains candidats et le coût des élections. Intervenant sur l’absence du nom de Laurent Gbagbo, il a précisé que la période du contentieux électoral qui s’ouvre du 5 au 7 août donne l’occasion au concerné d’introduire sa requête, afin d’y trouver une réponse. Pour lui, « si un nom ne figure pas sur la liste électorale, ce n’est pas le fait de la CEI mais de la loi ». 

Pour ce qui est de la sécurité de la CEI, le président a estimé qu’il faut renforcer la sécurité de l’institution en cette période où il y a plus de passions et de tensions. Levant le voile sur le coût total du processus électoral, Coulibaly Kuibiert Ibrahime a révélé que le coût s’élève à environ 65 milliards de Fcfa. Non sans donner l’assurance que tout est en train d’être fait pour que les élections se tiennent aux dates indiquées. A l’en croire « aucun report n’est pour l’heure envisagé ».

Autre fait majeur, le Président de la CEI a voulu rassurer la population quant à la crédibilité de son institution et de ses membres, en se basant sur cinq raisons : la prestation de serment des animateurs à agir en toute impartialité ; les garanties qui les mettent en confiance, en sécurité et hors du besoin ; le contrôle de toutes les décisions de la CEI ; le quota de 2/3 des membres exigé pour la tenue de toute délibération ; l’existence de voies de recours à chaque étape du processus. 

Pour sa part, le Président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire, Jean Claude Coulibaly a remercié l’invité pour sa disponibilité et sa promptitude.

La rédaction APRNews
Sain Laurent Yapi