APRNEWS- Les miliciens libyens sont dans le viseur de Paris. 

A l’occasion de l’Assemblée générale annuelle de l’ONU à New York, le ministre français des affaires étrangères Jean-Yves Le Drian,  a appelé la communauté internationale à faire preuve de fermeté « à l'égard de ceux qui souhaitent imposer le statu quo à leur seul bénéfice ».

Selon le chef de la diplomatie française qui estime que les miliciens sont une réelle menace pour Tripoli, les sanctions prises par le Conseil de sécurité à l’encontre des trafiquants et autres groupes armés doivent être renforcées.

Pour Paris, les milices tentent de jouer sur des "divisions réelles ou supposées" entre acteurs régionaux et européens pour empêcher le processus électoral d'avancer. 

Alors que l’accord de Paris signé fin mai 2018 par les quatre responsables libyens prévoit que les élections législatives et présidentielles se tiennent le 10 décembre prochain, les violences récurrentes en Libye semblent rendre hypothétique l’échéance. La possibilité d’un report est de plus en plus évoquée.