APRNEWS - Il faut sauver la planète. Et pour y arriver, des mesures de plus en plus vigoureuses sont prises. Le One Planet Summit  a été l’occasion idéale pour sceller des engagements forts. 

La Banque mondiale dont l’appui au secteur gazier et pétrolier est estimé à 1,6 milliard de dollars en 2016,  a courageusement ouvert les hostilités. Elle a annoncé la fin de ses financements destinés à l’exploitation et à l’exploration du gaz et du pétrole après 2019. 

La Banque mondiale vient ainsi de « porter un coup » aux industries pétrolières africaines. Les champions de l’or noir africain tels que l’Angola, le Gabon, la Guinée équatoriale seront, sans aucun doute, secoués par la décision de l'institution de Bretton Woods, tout comme le seront les nouveaux « fleurons » du pétrole. Il s’agit de ceux qui viennent de découvrir l’or noir dans leur sous-sol. Ce sont par exemple le Ghana et le Tchad. Ils devront revoir leurs prétentions à la baisse. 

Les effets toucheront naturellement les principaux clients de l’Afrique qu’on retrouve en occident. Une sorte d’effet boomerang que doivent dignement supporter la Chine, l’Union européenne et les Etats-Unis.

Cependant, certaines « circonstances exceptionnelles » pourront permettre à la Banque mondiale de continuer à investir dans le secteur gazier «dans les pays les plus pauvres où il y a un bénéfice clair en termes d’accès à l’énergie».

Seulement, ce financement ne devrait pas être contraire aux engagements des pays concernés dans l’Accord de Paris signé en 2015. Combien seront-ils ces Etats à respecter cette condition de la Banque mondiale ? Les solutions alternatives devront être trouvées afin que l’Afrique ne soit pas la plus grande perdante de la lutte contre le réchauffement climatique.