Les Assemblées annuelles 2021 de la Banque africaine de développement ont débuté mercredi. Les réunions qui dureront jusqu'à vendredi se tiennent virtuellement en raison de la pandémie de coronavirus.

Les réunions fourniront une plate-forme aux gouverneurs de la Banque pour partager leur expérience dans la lutte contre la pandémie et les mesures politiques qu'ils emploient pour reconstruire les économies et les moyens de subsistance, selon un communiqué de presse de la banque.

Les pénuries de vaccins en Afrique suscitent également des inquiétudes. Le continent a les taux de vaccination les plus bas au monde. Seuls 45 millions de vaccins ont été administrés en Afrique, alors que le continent représente 17 pour cent (1,3 milliard) de la population mondiale.

Cette évolution inquiète l'Union africaine, d'autant plus que les pays enregistrent une légère augmentation des cas et des décès dus à des variantes.

Le prêteur devrait également renouveler les appels à des dérogations aux brevets sur les vaccins.

Le président de la BAD, Akinwumi A. Adesina, a déclaré que la banque prévoyait d'engager 3 milliards de dollars pour aider à développer la capacité de l'Afrique à produire des vaccins.

Les réunions commencent alors que l'Afrique tente de se remettre de sa pire récession depuis des décennies.

Une croissance du PIB de 3,4% est attendue en 2021, après une contraction de 2,1% en 2020, la pire récession économique en 50 ans. Les préoccupations concernant l'impact à la base de la pandémie sur le continent figureront en bonne place à l'ordre du jour.

On estime que 24,6 à 30 millions d'Africains pourraient perdre leur emploi, portant à 463 millions le nombre total de personnes vivant dans l'extrême pauvreté.

La patronne du Fonds monétaire international, Kristina Georgieva, et Ngozi Okonjo-Iweala, la directrice générale de l'Organisation mondiale du commerce, devraient s'exprimer lors des réunions.

Aprnews avec Africanews