Chaque année, plusieurs millions de personnes se déplacent à travers le monde pour échapper aux conflits armées ou tout autre incivisme. Selon l'ONU, le monde compte 82,4 millions de personnes réfugiées ou déplacées. Pour sensibiliser sur conséquence liées au déplacement massifs des personnes de leur pays d'origine, il a été instauré en 2001 une "journée mondiale du réfugié'', célébrée chaque année, le 20 juin.

Selon le rapport de 2020 de l’ONU, le monde compte 82,4 millions de personnes réfugiées ou déplacées, dont 42 % de mineurs. L’Afrique subsaharienne "abrite plus de 26 pour cent des réfugiés du monde entier."

Plus de 18 millions de personnes dans cette région relèvent actuellement de la compétence du HCR. Ce nombre a significativement augmenté ces dernières années, notamment en raison des crises actuelles en République centrafricaine (RCA), au Nigéria et au Soudan du Sud et suite à l’éruption de nouveaux conflits dans des pays comme le Burundi et le Yémen, rapporte le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR).

A en croire France 24, 86 % des personnes déplacées sont accueillies dans des pays en développement. Ce 20 juin  appelle donc le monde à s'impliquer davantage dans une plus grande inclusion de ces personnes (déplacées) dans les systèmes de santé, d’éducation et dans le sport.

Le dernier rapport annuel du HCR publié ce vendredi, indiqué que le nombre de personnes forcées de fuir leur foyer en raison de conflits, de persécutions et d'atteintes aux droits de l'Homme a doublé au cours de la dernière décennie. 

En revanche, le HCR, dans sa déclaration du vendredi a demandé aux dirigeants du monde de "se mobiliser et œuvrer ensemble pour résoudre les défis mondiaux d’aujourd’hui."

Rappelons que la Journée mondiale du réfugié est aussi l’occasion de célébrer le courage des réfugiés. Ces personnes qui ont tout perdu et qui malgré tout continuent d’avancer, portant les blessures de la guerre et des persécutions, les angoisses de l’exil.

La rédaction Aprnews
Elysée Tapé