Le ministre sud-africain de la Santé a été mis en congé spécial mardi pour un scandale de corruption impliquant un contrat gouvernemental irrégulier dans lequel 11 millions de dollars ont été versés à une entreprise liée à deux personnes qui travaillaient pour lui.

Zweli Mkhize a été le fer de lance de la réponse COVID-19 en Afrique du Sud, qui compte le plus de cas et de décès en Afrique.

Cette décision a été annoncée par le président Cyril Ramaphosa dans un communiqué de son bureau. Il a déclaré que Mkhize avait été mis en congé spécial de son travail "pour s'occuper d'allégations et d'enquêtes" concernant le contrat irrégulier.

Le ministre sud-africain du Tourisme interviendrait en tant que ministre de la Santé par intérim, a déclaré le président. L'Unité d'enquête spéciale d'Afrique du Sud examine toujours le contrat et n'a pas publié de rapport, bien que le propre service de santé de Mkhize ait déjà constaté que le contrat était « irrégulier ».

Mkhize a nié avoir personnellement bénéficié du contrat et a affirmé qu'il n'était pas impliqué dans son attribution.

L'ancienne assistante personnelle et ancienne porte-parole de Mkhize est désormais liée à la société Digital Vibes, qui a reçu l'argent pour organiser des points de presse pour le ministre pendant la pandémie de coronavirus.

Il y a de nouvelles allégations selon lesquelles le fils de Mkhize a personnellement bénéficié du contrat.

C'est l'un des multiples scandales de corruption qui ont entaché la réponse du gouvernement sud-africain au virus.

Aprnews avec Africanews