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Coulibaly Madjara Tiégbana : « Je suis la seule candidate Rhdp à Korhogo commune »

Aprnews - Coulibaly Madjara Tiégbana, « Je suis la seule candidate Rhdp à Korhogo commune » - Actualité - Côte d'Ivoire
Mercredi, 6 janvier 2021

Coulibaly Madjara Tiégbana : « Je suis la seule candidate Rhdp à Korhogo commune »

Candidate désignée à l’élection législative du 6 mars prochain pour le compte du RHDP à Korhogo commune, Coulibaly Madjara évoque dans cet entretien les informations faisant état d’une candidature de Djénéba Okou Gon Coulibaly, sœur de l’ex-Premier ministre ivoirien.

Vous avez été désignée pour être candidate du RHDP pour la députation à Korhogo commune. Mais, on parle d’une candidature de la sœur de l’ex-Premier ministre Amadou Gon Coulibaly. Qu’en est-il ?

Ce sont des rumeurs. Jusqu’à preuve du contraire, je n’ai pas eu connaissance d’une quelconque candidature venant de ma sœur, madame Okou Djénéba Gon. Donc je peux vous assurer que je n’en n’ai pas eu connaissance. Le parti ne m’a pas informé, la famille ne m’a pas informé non plus. Jusqu’à preuve du contraire, je suppose que ce sont des rumeurs.

Pensez-vous que ce sont des personnes derrière qui suscitent cette candidature ?

C’est possible. Nous sommes dans un pays de démocratie. Tout est possible. Tout militant peut prétendre à se présenter. Peut-être qu’il y a un groupuscule de personnes à l’insu même de madame Okou qui serait en train de fomenter cette affaire pour me mettre en porte-à-faux avec elle.

Quel est votre état d’esprit par rapport à tout cela ?

Je suis sereine jusqu’à présent je ne suis perturbée par rien. Je suis la seule candidate qui représente le RHDP à Korogho commune. Je suis en train de déposer mes papiers. Le parti m’a convoqué. Il m’a été demandé toutes les formalités à remplir. Ma suppléante, madame Koné Cissé Fanta a été désignée. C’est une militante de base avec qui j’ai travaillé depuis toujours pour l’installation des sections, des associations. Nous avons travaillé pour mettre en place tout le programme qui a permis à la première dame, Dominique Ouattara de faire bénéficier les femmes de Korhogo des fonds FAF. C’est quelqu’un avec qui j’ai travaillé de jour comme de nuit. Il n’y avait pas meilleure personne comme suppléante.

Qu’est ce qui a plaidé en faveur de votre choix ?

A mon petit niveau, je pense avoir apporté ma pierre à l’édifie de la création du RDR. J’étais à la base de la création des sections de Cocody-Djibi, cité BCEAO, 8e tranche, 9e tranche, nous avons créé toutes ces sections. Nous avons mis en place des listings. Nous avons suscité des personnes pour soutenir la candidature du président Alassane Ouattara au moment où nous étions dans l’opposition. En 2000, mon frère le défunt Premier ministre Amadou Gon Coulibaly m’a appelée à ses côtés pour mettre en place le Conseil régional du Poro dont je suis membre jusqu’à ce jour. Pour la candidature du président Ouattara, nous avons fait du porte à porte, nous avons investi le terrain. Je pense que c’est tout cela qui a convaincu pour que je sois présentée comme candidate à la députation.

Quels sont vos rapports avec les militants à Korhogo ?

J’ai de très bons rapports avec la base. La preuve, nous sortons de la présidentielle où nous avons fait appel à toutes les associations, à toute la base féminine, vers les jeunes… Nous avons insisité sur les femmes parce que sont les femmes aujourd’hui qui peuvent inciter les hommes à aller voter. Ce sont les femmes aujourd’hui qui tiennent les ménages, qui tiennent les familles. Quand on a une femme pour soi, on a un peuple. La base me connait contrairement aux rumeurs qu’on entend. Ce sont des choses sans fondement. La base me connait, les femmes me connaissent, les jeunes me connaissent et le parti me connait. C’est tout ce cumul qui a suscité ma candidature.

En tant que proche de l’ex-Premier ministre Amadou Gon, comment vivez-vous tous ces débats autour de l’élection à Korhogo ?

Je suis véritablement triste pour tout ce qui se passe. Je sais que le Premier ministre de là où il se trouve n’aurait pas souhaité tout ce branle-bas autour de ces candidatures. La susceptibilité des uns et des autres, la jeunesse qu’on pousse à réagir, des listes fictives qui sortent de part et d’autre. Korhogo n’a pas besoin de tout cela. Korhogo est la base du président Ouattara. Je suis sûr qu’il est attristé par tout ce qui se passe. Mais je sais qu’il prendra la décision qu’il faut et il se tiendra à la candidature que le parti lui a proposée et qui a été acceptée par la base et les différents coordinateurs régionaux.

Comment réagiriez-vous si votre candidature était remise en cause ?

Je suis une militante qui suit les directives du parti. Je me tiendrais à la disposition du parti qui a déjà pris sa décision. Mais, si jamais, il arrivait que le parti me demandait de retirer ma candidature, je serais respectueuse de sa décision. Nous avons été auditionné. Cette fois-ci, les candidats ont pris le micro et chacun a défendu ses projets. J’ai passé ce stade haut la main. J’ai été confirmée. Le parti peut se remettre en cause car tout est possible. Mais, cela m’étonnerait.  Je reste sereine.

Quel est votre message aujourd’hui à l’endroit de votre parti et aussi des militants de Korhogo avec cette situation ?

J’invite les militants de Korhogo à respecter la décision de la direction du parti. La direction a lancé un mot d’ordre. Il faut que nous soyons disciplinés. On a tous dit que nous n’irions pas en indépendant. J’espère que personne ne sortira des rangs. Je voudrais rassurer la population de Korhogo. De rester sereine et zen. 

Suivons tous le mot d’ordre du parti.