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Côte d'Ivoire :Covid-19, quand l'incivisme inquiète

photo d'illustration - soignante - covid-19 - Actualite - Abidjan - Cote d'Ivoire
Samedi, 25 avril 2020

Côte d'Ivoire :Covid-19, quand l'incivisme inquiète

En Côte d'Ivoire, les chiffres inquiètent de plus en plus.

Le 11 mars dernier, le pays enregistrait son premier cas de malade de Covid-19. Le 23 avril 2020, le pays de feu Félix Houphouët Boigny à atteint la barre de 1000. Au lendemain de cette date,le 24 avril 2020, le ministère de la santé et de l'hygiène publique dans son point quotidien à annoncé 73 nouveaux cas confirmés sur 584 échantillons prélevés portant à 1077 le nombre total de cas. 60 personnes ont été guéries. Ce qui fait au total 419 guérisons et 14 patients n'ont pu malheureusement survivre. 

Lors du conseil des ministres du mercredi 22 avril 2020, Sidi Tiémoko Touré le porte-parole du gouvernement affirmait ceci <<La montée progressive des capacités de dépistage permettra d’atteindre au moins 1 500 tests par jour, avec pour conséquence, l’augmentation probable du nombre de cas positifs dans le pays>> Cette déclaration du ministre de la Communication et des Médias devrait interpeller l'ensemble des ivoiriens. 

Malheureusement, à ce jour, ils sont encore nombreux les personnes qui mettent en doute l'existence de la maladie à Coronavirus. Une situation qui met à mal l'application des mesures édictées par les autorités pour freiner la propagation de la pandémie. <<Le Coronavirus n'est pas une maladie pour les africains, c'est pour les blancs. Le coronavirus n'existe pas en Côte d'Ivoire. Si je devais mourir, j'étais déjà mort, Ce n'est pas cette maladie qui va me tuer>> Tels sont les propos des sceptiques.

Conséquence, "on" botte en touche ou on en a que faire des mesures barrières à savoir le port de masque rendu obligatoire, le couvre-feu semble concerner qu'une frange de la population. J'en veux pour preuve, l'organisation d'anniversaire en cette période de crise sanitaire. La distanciation sociale là, on en parle pas. Pour ne citer que celles-là. Au regard de tout ceci, pourrait-on affirmer que la Côte d'Ivoire est loin d'en finir de si tôt avec cette maladie ? En attendant de trouver réponse à la question, le gouvernement gagnerait à accroître la sensibilisation sur le terrain auprès des populations et à être plus ferme au niveau des sanctions. Un comportement qui pourrait induire la propagation du virus devrait appeler une sanction plus sévère. 

La rédaction Aprnews
Awa TEE