L’Unicef a condamné une attaque qui a fait plusieurs victimes, dimanche dans un village de l'ouest du Cameroun en proie à une émeute dissidente. L’attaque a eu lieu ce vendredi 8 janvier 2021, à Mozogo, une petite ville située dans la région de l’Extrême-nord au Cameroun.

Selon le communiqué de l’Unicef publié samedi, six enfants âgés entre 9 et 16 ans, ont en outre été grièvement blessés lors de cet attentat qui a fait au moins 15 morts dont plusieurs civils.

L’Unicef n’est pas la seule institution à montrer sa contrariété face à ces actes de « barbarie ». En effet, des médias et ONG locaux accusent, également sur les réseaux sociaux, l'armée d'avoir tué "10 civils" dans le village de Mautu, dans la région du Sud-ouest, sans toutefois apporter de preuves."

La France condamne, elle aussi l'attaque de Mautu (...) qui a fait 8 victimes civiles dimanche 10 janvier 2021 dans des circonstances pour le moment non élucidées", lit-on mardi dans un communiqué posté sur la page Facebook et sur le site internet de l'ambassade de France au Cameroun, raconte AFP.

Rappelons que le pays est en proie à des tueries perpétrées par des groupes terroristes notamment, Boko Haram, qui fait des ravages depuis plusieurs années.

Dans le passé, « les autorités camerounaises ont admis mi-avril que dix enfants et trois femmes avaient été tués le 14 février par des militaires épaulés par une milice de l’ethnie peule dans le quartier de Ngarbuh du village de Ntumbaw, dans la région du Nord-Ouest. Pour l’ONU, au moins 23 civils, dont quinze enfants (neuf de moins de 5 ans) et deux femmes enceintes, avaient été tués », a indiqué le site d’information, La presse.

La rédaction Aprnews
Elysée Tapé