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Israël redoute que l'arrivée de Joe Biden n'incite la CPI à ouvrir une enquête pour "crimes de guerre"

Aprnews - Israël redoute que l'arrivée de Joe Biden n'incite la CPI à ouvrir une enquête pour "crimes de guerre" - Actualité - Israël
Dimanche, 24 janvier 2021

Israël redoute que l'arrivée de Joe Biden n'incite la CPI à ouvrir une enquête pour "crimes de guerre"

Une telle enquête aurait des implications pour de nombreux responsables israéliens de haut niveau.

Israël redoute que l’arrivée de Joe Biden au pouvoir aux États-Unis incite les juges de la Cour pénale internationale de La Haye à ouvrir une enquête contre Israël concernant des crimes de guerre présumés lors de l'opération "Bordure protectrice" à Gaza en 2014, a rapporté dimanche le radiodiffuseur public Kan.

Si la décision est suspendue depuis décembre 2019, plusieurs sources à Jérusalem ont affirmé craindre que, débarrassé de l’ancien président américain Donald Trump, le tribunal puisse ouvrir une enquête, sans que cela n’entraîne de frictions avec Washington.

Une telle enquête aurait des implications pour de nombreux responsables politiques et militaires israéliens de haut niveau, et le tribunal pourrait émettre des mandats d’arrêt contre certains d’entre eux.

En décembre 2019, la procureure générale de la CPI, Fatou Bensouda, avait annoncé qu’il existait suffisamment d’éléments pour ouvrir une enquête sur des soupçons de crimes de guerre commis par Israël dans la bande de Gaza, en Cisjordanie et à Jérusalem-Est.

Elle avait toutefois demandé un autre avis aux juges du tribunal sur la question de savoir si "les territoires palestiniens relevaient ou non de la compétence du tribunal", mais rien n'a encore été statué.

En juin dernier, l'administration Trump a menacé d’imposer des sanctions aux magistrats de la Cour pénale internationale, suite à une enquête sur des allégations de crimes de guerre commis par les troupes américaines en Afghanistan entre 2003 et 2014.

Donald Trump avait alors souligné que les sanctions en question étaient également motivées par le fait que le tribunal enquêtait sur l'Etat hébreu.