APRNEWS- Le ministre ivoirien de l’économie et des finances, Adama Koné, de retour du 30è sommet de l’Union africaine sur la corruption, s’est prêté aux questions du confrère Fraternité matin.

Dans cette interview, le premier responsable de l’économie et des finances a expliqué que la corruption pouvait être vaincue mais à certaines conditions : affirmer une volonté politique, poser le diagnostic approprié et appliquer les mesures idoines afin d’éradiquer ce fléau qui présente un réel danger pour le développement du continent.

Ce fléau, a poursuivi le ministre, occasionne des pertes de ressources publiques, favorise la perte des investissements, induisant ainsi le ralentissement de la croissance et du développement.

Il a ajouté que la corruption, aggravait les inégalités et l’injustice. Ce qui constituait un terreau pour le terrorisme.
C’est pourquoi, sensible à cette question, ''le chef de l’état Alassane Ouattara a inscrit la lutte contre la corruption au centre de ses priorités''.

A la question de savoir comment la Côte d’Ivoire s’y prend pour mener cette lutte, M. Adama Koné a affirmé, que le pays s’est doté d’outils légaux en procédant à la ratification des traités internationaux qu’il a inclus dans sa législation. 

A cela s’ajoutent des structures spécialisées pour mener cette lutte. Parmi lesquelles, ‘’la Cour des comptes, l’Inspection générale d'État et les autres Inspections sectorielles, la Haute autorité pour la bonne gouvernance, l’Autorité nationale de régulation des marchés publics, la Cellule nationale de traitement des informations financières’’.

Des raisons d’espérer, le ministre en a. S’appuyant sur l’implication des chefs d’Etats qui permettra selon lui, l’éveil des consciences sur la nécessité de venir à bout de ce fléau, M. Adama Koné a insisté sur le fait que la lutte contre la corruption est l’affaire de tous.