APRNEWS- Les « microbes » ont encore tué  à Abidjan. Ces petits gangsters présentés comme des enfants en difficulté avec la loi ont ôté, cette fois, la vie à un gendarme en service au Camp commando de Koumassi (Sud d’Abidjan).

Des faits, dans la nuit de dimanche à lundi, des « microbes » à moto ont tenté de voler le téléphone du gendarme Soro Thomas au feu tricolore du carrefour « camp commando ». 

Opposant une ferme résistance au projet des ces petits brigands, une bagarre éclate entre le pensionnaire du camp commando et ses voleurs. 

Au cours du combat, Soro Thomas reçoit le poignard des microbes et sombre au sol. Une fois le crime commis, les agresseurs quittent les lieux sans demander leur reste. 

Affalé au sol et baignant dans une marre de sang, le gendarme est secouru et conduit rapidement à l'infirmerie du Camp commando lequel ne dipose malheureusement pas de plateau technique approprié.

Le chemin de l’Hôpital militaire d’Abidjan (HMA) est alors pris en toute urgence. Malheureusement,  l’infortuné n’a pu survivre à ses blessures. Il a rendu l'âme en cours de route.

Notons que le phénomène des « microbes » est apparu en Côte d’Ivoire au lendemain de la crise postélectorale en 2011. Constituée exclusivement de gamins, la corporation des « microbes » constitue une vraie source d’insécurité en Côte d’Ivoire. 

Lors d’une séance de question orale avec les Députés ivoiriens, le ministre de l’intérieur et de la sécurité, Sidiki Diakité a indiqué que le phénomène des « microbes » doit être considéré comme « circonscrit ».