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Côte d'Ivoire : CEI - Gnamien Konan contre le parrainage des candidats

APRNews - CEI : Gnamien Konan contre le parrainage des candidats - Actualité - Abidjan - Côte d'Ivoire
Mercredi, 15 juillet 2020

Côte d'Ivoire : CEI - Gnamien Konan contre le parrainage des candidats

Dans une déclaration publiée le mardi 14 juillet 2020, Gnamien Konan, président de La Nouvelle Côte d’Ivoire (LNCI) a invité la Commission Electorale Indépendante (CEI) à surseoir au système de parrainage des candidats à l’élection présidentielle de 2020.

Pour le président de La Nouvelle Côte d’Ivoire (LNCI), la présidentielle du 31 octobre 2020 n'est pas une élection ordinaire. C’est pourquoi, considérant le contexte de l’élection d'octobre 2010, qui était censée mettre fin à la crise née de la rébellion de 2002 et réconcilier les ivoiriens, il estime que la crise sanitaire du Coronavirus, non encore maîtrisée, vient compliquer davantage la situation. Ce qui rend cette élection très spéciale.

Dans cette atmosphère très peu rassurante, Gnamien Konan se pose la question de l’opportunité d’imposer aux candidats le parrainage des électeurs, comme condition supplémentaire. Selon lui, cette exigence vient complexifier le processus et réduit les chances d'avoir une élection libre et ouverte à tous.

Le président de La Nouvelle Côte d’Ivoire invite ainsi la CEI à « Faire un rapport au Gouvernement pour lui demander de surseoir à l'étape du parrainage pour l'élection présidentielle d'octobre 2020 ». Une position qu’il explique par le fait que « dans une élection à deux tours, le premier tour tient lieu de parrainage pour tous les candidats ».

En second plan, Gnamien Konan propose, l’opération de parrainage soit organisée par la CEI, qui invitera dans le cadre d'un ‘’Tour Préliminaire’’, tous les électeurs à se rendre dans les bureaux de vote pour parrainer les candidats.

Toutefois, le président de LNCI n’a pas manqué de souligner ‘’l'échec de l 'enrôlement’’, qui pour lui, n'a enregistré qu’un million de nouveaux majeurs pour plus de cinq millions de nouveaux électeurs attendus. Il appelle donc les dirigeants à « faire preuve d'imagination, de sagesse et de bonne volonté pour refermer, une bonne fois pour toute, la boîte de pandore ouverte par des élections présidentielles bâclées depuis 20 ans ».

La rédaction APRNews

Sain Laurent Yapi