Le député pro-Soro, Kando Soumahoro, avait été annoncé pour mort le mercredi 8 juillet 2020, quelques instants après le décès du Premier ministre Amadou Gon Coulibaly.

Dans la soirée du mercredi 8 juillet dernier, des informations faisant état du décès du député Kando Soumahoro, vice-président du Rassemblement pour la Côte d’Ivoire (RACI), proche de Guillaume Soro, avaient circulé sur la toile. Celles-ci, reprises sur plusieurs profils à travers les réseaux sociaux hier jeudi 9 juillet 2020, ont fini par pousser le parti de l’ex-Président de l’Assemblée nationale à apporter un éclairage sur la santé du député. 

A travers un communiqué, en date du jeudi 09 juillet 2020 et signé par le service de communication de Générations et Peuples Solidaires (GPS), le parti a précisé que le député pro-Soro avait fait un malaise dans sa cellule le lundi 6 juillet. 

« Le lundi 06 juillet 2020, le député Kando Soumahoro, vice-président du Rassemblement pour la Côte d’Ivoire (RACI), membre du groupe parlementaire Rassemblement et cadre du mouvement politique Générations et Peuples Solidaires (GPS), incarcéré à la maison d’arrêt de Dabou, a été victime d’un malaise qui nourrit les pires inquiétudes sur sa santé et sa vie. Souffrant visiblement de détresse respiratoire aigüe et de vomissements sévères, il a été transporté d’urgence dans une clinique à Abidjan où les médecins ont rapidement œuvré à lui sauver la vie », explique le communiqué. Avant de préciser qu’« Il s’est avéré après diagnostic, que l’honorable Kando Soumahoro a été contaminé au Covid-19 et est aujourd’hui placé en zone de confinement où des soins lui sont prodigués ».

Poursuivant, le parti de Guillaume Soro a appelé l’attention de la communauté nationale et internationale, les organisations de défense des droits de l’homme et les organisations interparlementaires, sur les conditions de détentions de ses militants. Non sans ajouter que GPS « tient le gouvernement ivoirien pour responsable de la dégradation actuelle de l’état de santé du député Kando Soumahoro et de la menace mortelle que fait peser cette contamination sur sa vie », puis d’ajouter que GPS exprime « ses plus vives inquiétudes sur le sort réservés à ses cadres et militants, détenus depuis plus de six mois, sans jugement, sans assistance médicale et sans contact avec leurs proches ».

Pour rappel, c’est le 23 décembre 2019 que le député Kando Soumahoro a été arrêté, avec une vingtaine de militants au siège de GPS, à Cocody. Il a été d’abord détenu à la DST, puis emprisonné à la MACA le 24 décembre 2019, avant de se retrouver à la prison de Dabou depuis le 10 janvier 2020.

La rédaction de APR News
Sain Laurent Yapi