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Vladimir Poutine reçoit Bachar el-Assad à Moscou et critique l'ingérence étrangère en Syrie

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Mardi, 14 septembre 2021

Vladimir Poutine reçoit Bachar el-Assad à Moscou et critique l'ingérence étrangère en Syrie

Le président russe a critiqué la présence de forces étrangères en Syrie sans l'accord du régime de Damas. Une déclaration alors qu'il recevait à Moscou son allié Bachar el-Assad ce lundi 13 septembre.

Lors de cette rare rencontre en tête-à-tête entre Vladimir Poutine et Bachar el-Assad, le président russe a estimé que les « terroristes ont subi des dommages considérables » en Syrie, où les forces gouvernementales contrôlent selon lui « 90% du territoire ».

Vladimir Poutine a toutefois estimé, selon un communiqué du Kremlin publié ce mardi 14 septembre, que le « principal problème » de la Syrie est l'ingérence étrangère sur son sol. « Des forces armées étrangères, sans décision de l'ONU, sans votre accord, sont présentes sur certains territoires du pays, ce qui est manifestement contraire au droit international », a ainsi dénoncé l'homme fort du Kremlin.

Le président russe n'a pas précisé quelles sont les forces étrangères en question. Mais la Turquie et ses alliés syriens contrôlent notamment des zones dans le nord de la Syrie, tandis que la coalition militaire menée par les États-Unis est basée dans le Nord-Est en soutien aux forces kurdes.

La Russie est pour sa part militairement déployée en Syrie depuis 2015 en soutien aux forces de Bachar el-Assad et considère son implication justifiée car faisant suite à une demande des autorités « légitimes » de Damas. L'entrée de des forces russes dans le conflit syrien est largement considéré comme le tournant qui a permis au régime de Bachar de se maintenir.

« Processus politiques » à l'arrêt

Le président syrien a de son côté salué les « résultats significatifs obtenus par la Russie et la Syrie dans la libération des territoires occupés par les combattants et dans la destruction du terrorisme », selon la retranscription en russe de ses propos par le Kremlin. Il a toutefois reconnu que les « processus politiques » engagés pour mettre un terme à la guerre en Syrie « se sont arrêtés », imputant la paralysie des diverses négociations à « l'influence destructrice » de « certains États ».

Selon un communiqué de la présidence syrienne, la rencontre entre Vladimir Poutine et Bachar el-Assad a porté sur la coopération économique, la lutte contre le terrorisme et « l'achèvement de la libération des terres encore » sous le contrôle des rebelles et jihadistes.

Aprnews avec Rfi