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Kemi Seba à Conakry: «Je suis là pour dire à la CEDEAO qu’il faut respecter le choix du peuple»

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Mardi, 5 octobre 2021

Kemi Seba à Conakry: «Je suis là pour dire à la CEDEAO qu’il faut respecter le choix du peuple»

Après avoir été refusé par les anciennes autorités guinéennes, il y a de cela trois ans, l’activiste est arrivée à Conakry cet après-midi. À sa descente d’avion, Kemi Seba a décliné aux médias présents, les objectifs de sa présence dans le pays du Colonel Mamadi DOUMBOUYA.

«Je suis là pour dire aux Institutions sous-régionales, notamment la CEDEAO, qu’il faut respecter le choix du peuple. Parce que, la CEDEAO est bizarrement silencieuse quand il y a des mandats illimités, des persécutions vis-à-vis de la population. Mais, quand le peuple aspire à du changement et quand certains personnes prennent leur responsabilité pour que ce changement ait lieu, elle commence à brandir des sanctions», a laissé entendre le «révolutionnaire» engagé pour la cause du continent africain.

Selon cet activiste connu pour son franc parler vis-à-vis des dirigeants africains, la Guinée est une terre «de résistance africaine primordiale, une terre de dignité, être présent dans ce pays est juste pour moi une fierté.»

Rappelant le refus des anciennes autorités guinéennes, pour son arrivée au pays, il y a de cela trois ans, Kemi indique qu’il a toujours dit que rien n’est «éternel sauf Dieu». Il estime que ceux qui pensent qu’ils peuvent interdire à leurs frères et sœurs de fouler le sol guinéen, dès lors qu’ils défendent le droit de la dignité africaine «se trompent». La preuve en est que, justifie Kemi Seba :« j’ai été arrêté ici par les militaires et expulsé, trois ans après, celui qui m’a fait arrêter n’est plus là, et moi je peux fouler le sol guinéen . Ça doit être une leçon en rappel d’humilité pour la population dans sa globalité.»

Par ailleurs, le franco béninois affirme qu’il est temps de rappeler aux colons blancs et noirs, que la population africaine notamment celle guinéenne, veut l’autodétermination et veut jouir de ses propres ressources. C’est la raison pour laquelle « nous sommes ici, et nous irons jusqu’au bout, quel qu’en soit le prix à payer. Amour, affection illimités pour les Guinéens, et je peux vous rassurer une chose, nous allons tout faire pour plus jamais redynamiser la dynamique panafricaine au 21e siècle dans ce pays. Nous sommes là et nous comptons y rester longtemps pour accompagner les différents mouvements.»

Aprnews avec Guinee360