La rencontre entre le président ivoirien, Alassane Ouattara et les Evêques de Côte d’Ivoire a eu lieu comme annoncé le mercredi 20 février 2020 au Palais présidentiel du Plateau. Cet échange qui intervenait quelques jours après l’organisation par l’Eglise Catholique d’une prière pour la paix a été le lieu selon les religieux de parler de réconciliation avec le chef de l’Etat.

En visite en Côte d'Ivoire, Gérard Larcher, président du Sénat Français a échanger avec les élus Ivoiriens ainsi que le président Alassane Ouattara.

Sur les réseaux sociaux où il a partagé des images de son séjour, le président d'institution a été sèchement repris par un autre élu francais qui, par la même occasion, a éclaboussé le pouvoir d'Abidjan en portant les revendications de Guillaume Soro. 

La question du retour de Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire continue d’alimenter les débats au sein de la classe politique en Côte d’Ivoire. Secrétaire national à la jeunesse du Front populaire ivoirien (FPI) pro-Gbagbo, Blaise Lasm a assuré que c’est le président ivoirien, Alassane Ouattara qui empêche Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé de regagner la Côte d’Ivoire. 

Simone Ehivet Gbagbo, épouse de Laurent Gbagbo ancien président ivoirien s’est réjouie du rapprochement entre son compagnon et Pascal Affi N’Guessan, président contesté de leur parti, le FPI. 

Lors d’une rencontre avec les militants du parti de gauche à Abidjan, l’ex-Première dame de Côte d’Ivoire a indiqué que par cette rencontre, Laurent Gbagbo a « entrainé tout le FPI dans un exercice grandeur nature de réconciliation réelle ». 

Mouvement créé sur le modèle de « La République en marche » d’Emmanuel Macron, Générations et peuples solidaires (GPS) revendique 100.000 adhérents. Initié pour porter la candidature de Guillaume Soro à la présidentielle d’octobre 2020, le mouvement a franchi ce cap le mercredi 12 février 2020.

Satisfait de cette percée, Guillaume Soro, candidat déclaré à la présidentielle d’octobre 2020 en Côte d’Ivoire a parlé de « prouesse » réalisée.

Sauf changement de dernière minute, Pascal Affi N’Guessan, président légalement reconnu du Front populaire ivoirien (FPI) va échanger avec Daniel Kablan Duncan, vice-président ivoirien le jeudi 13 février 2020. Les deux personnalités doivent s’entretenir sur la situation de Laurent Gbagbo, ex-président ivoirien en liberté sous conditions à Bruxelles dont Affi N’Guessan, qui fût le Premier ministre, souhaite le retour en Côte d’Ivoire. 

Ancien ministre et président du parti « La Nouvelle Côte d’Ivoire », Gnamien Konan estime que le prochain président ivoirien doit avoir 4 priorités que sont : l’éradication de la corruption, l’éradication du tribalisme et du rattrapage, l’investissement massif dans la formation, la recherche scientifique et l’innovation et la résolution de la question du chômage. 

Pascal Affi N’Guessan, président contesté du Front populaire ivoirien (FPI), parti d’opposition en Côte d’Ivoire souhaite échanger avec le président ivoirien, Alassane Ouattara. 

Le candidat à l’élection présidentielle d’octobre 2015 et président de Conseil régional a indiqué lors d’une rencontre avec ses partisans en France vouloir parler avec le numéro 1 ivoirien du cas de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé en procès devant la Cour pénale internationale (CPI)

Observateur averti de la vie économique et sociale de la Côte d’Ivoire, Dominique Delafosse se prononçait en 2018 sur les conditions pour l’émergence de la Côte d’Ivoire. Deux ans après, le débat reste plus que jamais d’actualité.

L’Afrique avec plus de soixante années d’indépendance, a tout connu. Redressement, restructuration. Que d’échecs ! Simple constat.

« 2020, C’est bouclé, c’est géré ». Cette phrase aux allures de slogan lancée en janvier 2019 par Hamed Bakayoko, ministre ivoirien de la Défense et ponte du RHDP, parti au pouvoir en Côte d’Ivoire a fait et continue de faire parler dans ce pays d’Afrique de l’ouest qui s’apprête à vivre la 6è élection présidentielle pluraliste de son histoire.