Après l'assassinat du général Qassem Soleimani, chef de la force al-Quds, une unité d'élite des Gardiens de la révolution iranienne ordonnée par le président Donald Trump, les tensions entre Téhéran et Washington semblent s'intensifier. Quelques heures après la mort de son commandant en chef, le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, a promis de "venger" la mort de Soleimani et a eu trois jours de deuil national. Compte tenu de la situation tendue, les États-Unis ont exhorté les ressortissants à quitter l'Iraq "immédiatement". Dans les rangs de l'opposition démocratique, la présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, a dénoncé une "dangereuse escalade de la violence". "L'Amérique - et le monde - ne peuvent pas se permettre une escalade des tensions qui atteindra un point de non-retour", a-t-elle déclaré dans un communiqué.