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APRNEWS: La Monusco ferme complètement sa base au Sud-Kivu après plus de 20 ans de service

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La mission onusienne terminera son retrait du Sud-Kivu le 30 juin prochain, comme prévu  avec le gouvernement de la RDC.

La Mission de l'Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) a fermé mardi son bureau de Bukavu, centre névralgique de ses opérations au Sud-Kivu depuis plus de 20 ans, lors d'un événement de haut niveau.

La Mission achèvera le 30 juin son retrait du Sud-Kivu, marquant ainsi la fin de la première phase de son désengagement du pays comme convenu avec le gouvernement de la RDC.

La Cheffe de la MONUSCO, Madame Bintou Keita a participé à la cérémonie de clôture.

Au cours de cet événement, la MONUSCO a fait don d'actifs d'une valeur de 10 millions de dollars US aux autorités de la RDC et à plusieurs partenaires congolais. La Mission a également transféré aux Forces armées de la RDC (FARDC) un héliport nouvellement construit et une base à Rutemba, près d'Uvira, d'une valeur de 1,5 million de dollars.

"Cela a été un immense effort conjoint avec le gouvernement de la RDC. Malgré les nombreux défis auxquels nous avons été confrontés, le retrait des troupes et des équipements s'est déroulé de manière ordonnée et, malgré les contraintes de temps, la première phase a été largement réussie", a déclaré Mme Keita.

La responsable onusienne rassure que "c'est l'aube d'une nouvelle ère pour la province, car assurer la paix et la protection des civils est désormais entièrement entre les mains des autorités congolaises, qui assument cette responsabilité en étroite coordination avec les communautés et les leaders locaux"

Au cours de son désengagement du Sud-Kivu, entamé en janvier 2024, la Monusco a transféré aux autorités nationales ou fermé sept bases ou sites ainsi que 15 autres installations.

Depuis 2002, la présence de la MONUSCO au Sud-Kivu a permis d'assurer une protection physique directe à près de trois millions de personnes et de soutenir les FARDC par le biais d'opérations conjointes, de patrouilles, de renforcement des capacités et d'évacuations médicales.