Malgré la levée des sanctions de la CEDEAO  et la reprise des vols par Asky vers le Niger dès le 2 mars, Air Côte d’Ivoire se retrouve toujours dans une situation inattendue. La compagnie aérienne est toujours dans l’attente de l’autorisation des autorités locales pour redémarrer ses opérations aériennes vers le pays. 

Malgré les conditions favorables à un redémarrage rapide des opérations, le nouveau directeur général de l’aviation civile nigérienne, le colonel Hamadou Ousseini Ibrahim, semble avoir pris une décision contraire. Une situation qui retarde ainsi le retour de la compagnie ivoirienne à Niamey. Ce blocage persistant soulève des interrogations sur les raisons qui motivent cette situation. 

Alors que les aéroports du Niger ont été rouverts à tous les vols commerciaux, l’autorisation des régulateurs demeure essentielle pour la reprise des liaisons aériennes interrompues. Dans un contexte de tensions entre Abidjan et la junte militaire au Niger, marqué par l’alignement de la Côte d’Ivoire sur les positions de la CEDEAO contre les putschistes, il est possible que des considérations géopolitiques influencent les réticences nigériennes. 

Ainsi, le bras de fer persiste entre le Niger et la Côte d’Ivoire, illustré par l’interdiction de survol prolongée jusqu’au 4 juin pour tous les appareils français émise le 4 mars.