Les habitants de la ville portuaire mozambicaine de Beira ont poussé un soupir de soulagement samedi alors que le cyclone Eloise a causé moins de dégâts qu'on ne le craignait, bien que le danger d'inondation soit resté dans une région qui se remettait toujours d'un cyclone dévastateur il y a deux ans.

En 2019, le cyclone Idai a tué plusieurs centaines de personnes et en a déplacé plus de 100000 autres.

Avant l'arrivée du cyclone Eloise, la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR) a averti qu'au moins 100 000 personnes seraient touchées.

"Il y a eu des inondations, mais nous avons eu de la chance que la vitesse du vent n'ait pas été aussi élevée que nous l'avions prévu. Comme vous pouvez l'imaginer, il y a un vent fort. Cela entraîne généralement beaucoup de destructions. Donc, Cependant, il y a eu beaucoup d'eau sur le sol, donc les inondations ont été là et le système de télécommunication a été perturbé ", a déclaré Gorkhmaz Huseynov, le chef de la Croix-Rouge mozambicaine.

L'œil de la tempête est passé au-dessus de Beira samedi avant l'aube, ayant déjà apporté de fortes pluies dans la province de Zambezia et sa capitale, Quelimane.

Le cyclone a perdu de sa force après avoir touché terre, mais a détruit les infrastructures d'électricité et de communication à Beira, une ville d'environ un demi-million d'habitants, et ses environs.

La société d'électricité EDM a déclaré qu'elle avait coupé le courant par mesure de précaution après que de l'eau soit entrée dans une sous-station de Beira, a rapporté le distributeur local Carta de Mocambique.

Eloise est le deuxième cyclone à frapper le centre du Mozambique cette saison, après Chalane en décembre.

Africanews