Vous êtes ici

Back to top

Grâces présidentielles en Guinée: Amnesty se félicite et exige la libération d’Oumar Sylla et Cie

Aprnews - Oumar Sylla - Cie - Grâces Présidentielles - ONG Amnesty - Libération - Justice -Actualité - Guinée
Vendredi, 9 juillet 2021

Grâces présidentielles en Guinée: Amnesty se félicite et exige la libération d’Oumar Sylla et Cie

L’ONG Amnesty international dit suivre de près la situation sociopolitique de la Guinée. Dans une déclaration publiée ce jeudi 08 juillet 2021, l’organisation a salué l’avancée des procédures judiciaires concernant les personnes arrêtées pendant la période électorale de 2020.

La grâce présidentielle accordée par le président Alpha Condé à certains détenus politiques est un pas vers la décrispation du climat politique qui prévaut dans le pays, «caractérisé par des arrestations arbitraires d’opposants et d’activistes (…)».

Boubacar Diallo “Grenade”, Madic 100 frontière, Souleymane Condé et Youssouf Dioubaté sont ceux qui ont obtenu leurs libertés suite à une grâce présidentielle. Mais avant, il a fallu qu’ils demandent pardon au chef de l’État.

Pour Amnesty international, ces libérations ne doivent pas faire oublier à l’opinion que plusieurs d’autres restent en détention. C’est le cas notamment d’Oumar Sylla alias Foniké Mengué activiste et membre du FNDC.

«Une dizaine de personnes sont détenues depuis plus de sept mois et un activiste pro-democratie Oumar Sylla est détenu arbitrairement simplement pour s’être exprimé», regrette l’organisation.

Après quelques mois de détention provisoire, Oumar Sylla Sylla Foniké Mengué avait entamé une grève de la faim pour exiger la tenue de son procès. Le chargé à la mobilisation des antennes du FNDC a été jugé condamné à 11 mois de prison en première instance et à trois ans en appel.

L’ONG Amnesty International exige des autorités guinéennes sa libération ainsi que tous les détenus politiques en Guinée.

«Les autorités doivent immédiatement et sans conditions libérer Foniké Mengué ainsi que toutes les personnes arbitrairement détenus pour avoir voulu exercer leurs droits à la liberté d’expression».

Aprnews avec Guinee360