Vous êtes ici

Back to top

Emplois fictifs : François Fillon condamné à cinq ans de prison dont deux ferme

Aprnews - François Fillon condamné à cinq ans de prison dont deux ferme - Actualité - France
Lundi, 29 juin 2020

Emplois fictifs : François Fillon condamné à cinq ans de prison dont deux ferme

François Fillon et son épouse Penelope ont été reconnus coupables de « détournement de fonds publics », ce lundi. L’ex-Premier ministre a été déclaré inéligible pour dix ans. Le couple fait appel.

François Fillon et son épouse Penelope ont été reconnus coupables ce lundi 29 juin dans l’affaire des emplois fictifs qui avait empoisonné la campagne présidentielle du candidat de la droite en 2017.

François Fillon est condamné à cinq ans de prison, dont trois avec sursis, et 375 000 euros d’amende, assortis d’une peine d’inéligibilité de dix années. Penelope Fillon est condamnée à trois ans de prison avec sursis pour ses emplois fictifs. 

Le couple fait appel

Le couple Fillon a décidé de faire appel de sa condamnation. « Il y aura un nouveau procès », a déclaré Maître Antonin Lévy, leur avocat. « Nous allons enfin, et j’espère, avec tous les éléments qui manquent au dossier, permettre à la justice d’être rendue. »

La présidente du tribunal a jugé que l’épouse de François Fillon n’exerçait pas le travail d’assistante parlementaire pour lequel elle était rémunérée. « Madame Fillon n’avait pas le rôle qui lui est prêté », a-t-elle déclaré, lisant le jugement. Il existe des pièces « attestant de la présence de Mme Fillon auprès de son mari, de la transmission du courrier, mais il n’y a rien de concret sur le travail effectué », pas de « consistance », a déclaré la présidente.

Trois ans avec sursis pour Marc Joulaud

L’ancien député LR Marc Joulaud, qui avait rémunéré Penelope Fillon, est lui aussi condamné à trois ans de prison avec sursis.

Le tribunal correctionnel a décidé de rendre son jugement en début d’après-midi, après avoir tacitement rejeté les demandes de réouverture des débats présentées par la défense pour faire la lumière sur d’éventuelles « pressions » pendant l’enquête.

Nouvel Obs