APRNEWS - Les proches des survivants de l'attaque meurtrière de l'église de dimanche - dont beaucoup d'enfants - ont décrit lundi ce qui s'est passé alors que leurs proches recevaient des soins pour leurs blessures dans un hôpital voisin.

Maryann Eze, 12 ans, tenait son frère de trois ans alors qu'elle tentait de se mettre en sécurité à l'intérieur de l'église.

Son père l'a retrouvée plus tard dans une mare de sang, causée par de multiples blessures par éclats d'obus, tenant toujours la main de son jeune frère.

Il l'a transportée à l'hôpital catholique St. Louis où les médecins ont retiré des éclats d'obus de multiples blessures.

La mère de Maryann, Ceciler Eze, a déclaré à l'Associated Press qu'un groupe de personnes est entré dans l'église et a commencé à tirer.

Samuel, 10 ans, faisait également partie des blessés.

Sa grand-mère a dit qu'il était allé à l'église avec son père et qu'elle avait été appelée pour lui dire que "quelque chose de terrible" s'était passé à l'église.

La sœur de Florence Obi, Stella Nzelu, a survécu à la fusillade de l'église.

Obi a déclaré que les assaillants avaient également fait exploser des bombes et que sa sœur avait reçu une balle dans l'estomac à bout portant alors qu'elle tentait de quitter l'église.

Bien que les forces de sécurité nigérianes n'aient pas encore identifié les auteurs de l'attaque contre l'église Saint-François dans la ville d'Owo, dans l'État d'Ondo, des analystes ont suggéré qu'ils venaient d'ailleurs dans ce pays d'Afrique de l'Ouest, en proie à la violence de divers groupes armés, ravisseurs et les extrémistes.

Personne n'a revendiqué la responsabilité des tueries à l'église, au cours desquelles des enfants figuraient parmi les morts et les hommes armés ont utilisé une sorte d'explosif.

Des dizaines de personnes ont été blessées, bien qu'un nombre exact n'ait pas été libéré par le personnel hospitalier débordé.

Source : africanews