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Sharbat Gula.“L’Afghane aux yeux verts” rendue célèbre par “National Geographic” trouve refuge en Italie

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Vendredi, 26 novembre 2021

Sharbat Gula.“L’Afghane aux yeux verts” rendue célèbre par “National Geographic” trouve refuge en Italie

Immortalisée par Steve McCurry en 1984, lorsqu’elle avait 12 ans, dans un cliché devenu iconique, Sharbat Gula avait émis le souhait de quitter l’Afghanistan. Elle a été accueillie à Rome ce jeudi 25 novembre.

C’est l’une des rares photos que presque tout le monde saurait reconnaître. On y voit une jeune adolescente afghane, alors âgée de 12 ans à peine, qui fixe l’objectif. Ses yeux verts de glace, désarmants et pleins d’humanité, sont l’image d’un sentiment mixte de peur, de rage et d’envie de revanche, écrit le Corriere della Sera. Ils sont devenus un symbole du conflit afghan et de toutes les guerres du Moyen-Orient.”

La personne dont parle le quotidien milanais s’appelle Sharbat Gula, et son portrait a été réalisé en 1984 par le photographe américain Steve McCurry, au Pakistan, où la jeune fille afghane avait trouvé refuge. La photo a fait ensuite la couverture d’un numéro du magazine National Geographic, en 1985, et est devenue alors célébrissime dans le monde entier.

Arrêtée au Pakistan en 2016

Mais la vie de Sharbat Gula ne s’est pas arrêtée cette année-là. La jeune fille a vécu une partie de son existence au Pakistan, où elle a été arrêtée en 2016 pour avoir falsifié un document d’identité. Elle est alors rapatriée en Afghanistan, où le gouvernement promet de s’occuper de sa situation.

Mais comme pour énormément d’autres Afghans, le retour des talibans au pouvoir en 2021 a changé la donne pour Sharbat Gula. “Elle a alors émis le souhait de quitter le pays”, indique le média transalpin, qui relaie les informations fournies par le gouvernement de Rome.

C’est d’ailleurs l’exécutif qui a annoncé, ce 25 novembre, par le biais d’un communiqué, qu’un transfert vers l’Italie avait été organisé pour Sharbat Gula, qui se trouve d’ores et déjà à Rome, où elle sera intégrée à un programme d’accueil”, note le Corriere della Sera.

Un destin d’exil semblable à celui de bien d’autres Afghans pour elle, qui a été si longtemps l’image de la souffrance de ce peuple.

Aprnews avec Courrierinternational