La 27^ème enquête internationale réalisée par le célèbre cabinet américain Mercer sur le coût de la vie et du logement pour les expatriés, a dévoilé ses conclusions. Il ressort de façon globale que la Covid-19 a rebattue les cartes au niveau du classement des villes, "en raison des fluctuations monétaires, des pressions inflationnistes et déflationnistes sur les biens, les services et le logement qu'elle a induit".

Ainsi, Achgabat, au Turkménistan, arrive en tête du classement des villes les plus chères du monde pour les expatriés, reléguant Hong Kong et Beyrouth respectivement au 2^nd et au 3^ème rang.

La capitale libanaise qui était 45^ème lors de l'édition 2020, a remonté de 42 places, en raison des troubles politiques et d'une grave dépression économique qui ont provoqué une inflation record dans le pays. En mars dernier, les prix avaient augmenté de quasiment de +158%.

En Afrique, N'Djamena, Libreville, Lagos et Abidjan plus chères que Paris et Washington

En Afrique, 39 villes figurent au classement mondial 2021 sur le coût de la vie avec des fortunes diverses. En effet, au moment où N'Djamena (13^ème), Libreville (20^ème) et Abidjan (24^ème), remontaient respectivement de 2 places, 13 places et 12 places par rapport à l'année précédente, reflétant un renchérissement du coût de la vie dans ces villes, Lagos (19^ème) au perdait une place.

Ces villes sont étonnement plus chères pour les expatriés que des villes de grande renommée comme Paris (33^ème), Washington (51^ème), Montréal (129^ème) et Johannesburg (184^ème) où le niveau de vie est censé être très élevé.

Par ailleurs, N'Djamena, Lagos, Libreville et Abidjan apparaissent dans l'ordre comme le top 4 des villes africaines les plus coûteuses selon le rapport 2021 de Mercer.

Aprnews avec Sika finance