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Pays-bas : Geert Wilders veut relancer les caricatures du Prophète Mahomet ( PSL )

Photo d'illustration - Geert Wilders - Pays-Bas
Dimanche, 29 décembre 2019

Pays-bas : Geert Wilders veut relancer les caricatures du Prophète Mahomet ( PSL )

L'extrême droite, ouverte contre l'islam, Geert Wilders, a pris la décision de relancer ses actions précédentes. Ce dernier a invité ses followers via Twitter à lui envoyer des dessins et autres caricatures du prophète Mohammad (PSL) Cependant, si le concours est initialement uniquement sur les réseaux sociaux, il souhaiterait le déplacer du côté du parlement néerlandais à La Haye, car il estime qu'une telle décision refléterait miraculeusement le droit et la liberté d'expression.

Tout sauf une surprise. En fait, Wilders s'est prononcé en faveur d'une telle compétition en juin 2018 et a déclenché une controverse parmi les communautés musulmanes aux Pays-Bas. Il y a eu de nombreuses manifestations et incidents dans les rues des principales villes néerlandaises, ce qui a incité les autorités et Wilders à revoir leurs plans. Ouvertement anti-islamique, qu'il compare à une idéologie fasciste, d'autant plus que Theo Van Gogh a été assassiné, il est souvent hanté par de graves menaces. Le prédicateur Feiz Mohammad, par exemple, a exhorté ses partisans et ceux qui partagent sa vision de l'islam à le décapiter et à minimiser un peu trop la religion à son goût.

La situation aurait pu voir un tournant dramatique, un jeune pakistanais qui prévoyait de lancer une attaque contre l'élu. Arrêté en temps utile, il a été trahi par une vidéo Facebook disant qu'il voulait tirer sur le chef du Parti de la liberté avant de l'envoyer en enfer. S'il demande à d'autres musulmans de le soutenir, il sera entendu par un Afghan qui tuera deux touristes d'un coup de couteau au milieu de la gare centrale d'Amsterdam. Le premier suspect a été condamné à 10 ans de prison, tandis que le second a été condamné à 26 ans de prison en octobre dernier. Interrogé sur ces motivations, il a confirmé qu'après avoir entendu les plans du populiste choisi, il défendrait l'honneur du prophète Mahomet. Contesté, en fonction depuis 1998, bénéficie aujourd'hui d'une protection constante de la part du gouvernement.