APRNEWS-Le président malien Ibrahim Boubakar Keïta (IBK) réclame des moyens « techniques et financiers » pour l’accélération de la mise en œuvre de l’accord de paix.

Il l’a fait savoir à l’occasion de l’Assemblée générale annuelle de l’ONU aux Usa. « La volonté politique seule ne suffit pas (...) Il faut aussi les moyens techniques et financiers adéquats », a-t-il affirmé, répondant ainsi a une demande pressante de l’Union européenne (UE) et de l’Union africaine (UA) relative à la mise en œuvre de l’accord conclu en 2015 avec l’ex-rébellion.

"La force conjointe du G5 Sahel peine à être pleinement opérationnelle, faute de mandat adapté et surtout de financements appropriés", a ajouté IBK qui a, par la même occasion, invité ceux qui ont fait des promesses de contribution « à honorer leurs engagements en faveur de la force conjointe ».

Le chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian a déclaré en marge de l’Assemblée générale annuelle de l’ONU, que les maliens doivent œuvrer « sans délai », à l’accélération de la mise en œuvre de l’accord. Dans la même veine, Moussa Faki Mahamat, le président de la Commission de l'Union africaine (UA) a exhorté « les autorités maliennes et les autres acteurs concernés à accélérer la cadence ».

Notons que 414 millions d'euros ont été promis lors d'une conférence internationale des donateurs le 23 février 2018. Cependant, cette promesse de financement du G5 Sahel tarde à se matérialiser.