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“Le nom de Blaise Comparé est devenu comme celui de Thomas Sankara” (Safiatou Lopez, présidente de l’ADPC)

Lundi, 28 septembre 2020

“Le nom de Blaise Comparé est devenu comme celui de Thomas Sankara” (Safiatou Lopez, présidente de l’ADPC)

“Blaise Compaoré n’est ni de près ni de loin un danger pour ce pays. Faisons attention à ceux qui prétendent nous défendre et à ceux qui parlent en son nom mais en réalité parlent pour eux-mêmes.

Le nom de Blaise Compaoré est devenu comme celui de Thomas Sankara qui a été utilisé par certains pour leurs intérêts égoïstes. Certains utilisent son nom pour accéder au pouvoir” a indiqué samedi dans une vidéo enregistrée Safiatou Lopez diffusée lors d’un panel organisé par l’Association pour la démocratie et la participation citoyenne (ADPC) dont elle est la présidente.

Ceux qui sont aujourd’hui les leaders politiques qu’ils soient de la majorité ou de l’opposition sont tous les mêmes. Certains ont fait la même école, certains sont des amis. Il faut que la jeunesse comprenne qu’il n’y a pas d’amis ou d’ennemis pour toujours en politique. Ils sont ennemis quand ça les arrange dans ce cas ils utilisent la jeunesse, les instrumentalisent et ils redeviennent amis quand ça les arrange” a poursuivi Safiatou Lopez.

Pour le contrôleur général d’Etat, Luc Marius Ibriga, ce panel a eu pour but de “mettre chacun devant ses vérités en mettant le doigt là où ça fait mal”. Lors de sa communication il a indiqué que nous devons cultiver la paix pour que le Burkina Faso soit le bien le plus précieux:

“Si le Burkina est le bien le plus précieux, le reste ce sont des problèmes mineurs.”

La sociologue  Françoise Kiouparé, également panéliste, elle, s’est offusquée sur le traitement de personnes déplacées internes. “Arrêtez de médiatiser vos dons de sac de riz aux personnes déplacées internes, car ça les diminue. Ces personnes ont de la dignité” a-t-elle dit.

Cette rencontre dont le thème a été “élection oui, mais le Faso d’abord. Agissons ensemble pour éviter la violence verbale et physique pendant le processus électoral”, s’est déroulée en présence entre autres d’autorités coutumières et de membres de la société civile.

Radio Oméga