APRNEWS- Le Front populaire ivoirien, version Aboudramane Sangaré, a dans un communiqué dont APRNEWS a pris connaissance, dressé un tableau peu reluisant de la vie politique en Côte d’Ivoire. Par la voix de son Secrétaire général par intérim et porte parole, ce parti a promis des actions d’envergure pour l’année 2018.

M. Koné Boubakar a dans son message, salué, félicité et encouragé le peuple ivoirien qui continue de résister face à "la dictature féroce" et à "la cruauté " du régime Ouattara.

« Sous ce régime, les ivoiriens n’ont vécu que des moments de peine durant l’année 2017 qui s’achève. Ainsi, des conflits sanglants intercommunautaires se sont-ils multipliés à l’ouest et dans d’autres régions du pays, accentuant du coup la fracture sociale causée et entretenue par le clan Ouattara ».

Pour l’ex-directeur du protocole d’Etat sous Gbagbo, ‘’le parti-Etat Rdr, vorace’’  a accentué et généralisé la pauvreté de la population. En témoigne, la confiscation de l’épargne des souscripteurs de l’agrobusiness, la réduction des pensions de retraites des fonctionnaires et le refus de mettre à disposition de fonds de réserve de la filière café-cacao au profit des  paysans.

Il est revenu sur la quiétude des ivoiriens qui a été troublée par les attaques des postes de police et de gendarmerie ainsi que les incessantes mutineries des soldats démobilisés à cause de primes non-payées par le pouvoir comme promis.

Poursuivant, il a accusé le gouvernement de ne rien faire pour le retour des exilés en Côte d’Ivoire.
« En cette année 2017, le régime Ouattara continue de contraindre à l’exil, des milliers d’ivoiriens en violation de l’article 12 de la loi fondamentale de notre pays » a-t-il précisé.

Aussi, il a estimé que la justice n'etait pas égale pour tous. En témoigne les nombreux prisonniers politiques qui croupissent dans les prisons "sans jugement".

Le natif de Sassandra a également affirmé que son parti "exprime sa compassion, sa solidarité, ses encouragements et son soutien à tous les compatriotes et à leurs familles qui continuent de subir le martyre sous ce régime dictatorial imposé par la France, l’Onu et la communauté internationale."

Il a maintenu que le Fpi (version Sangaré), dans sa posture de lutte, était du côté des ivoiriens,  tout en les invitant à espérer, car dira-t-il : « l’année 2018 sera l’année des grandes mobilisations, des grandes batailles, l’année de la victoire de la Côte d’Ivoire sur ses démons. »

Il a terminé en rassurant les ivoiriens de la bonne santé du président Laurent Gbagbo tout en leur souhaitant, une bonne et heureuse année 2018.