APRNEWS- C'est au cours d'un meeting politique, que le président Emmerson Mnangagwa a déclaré que les personnes qui voteraient pour son parti, la ZANU-PF, au pouvoir depuis 43 ans, «iraient au paradis».

Le dirigeant âgé de 80 ans qui a pris le pouvoir dans ce pays d'Afrique australe par un coup d'État en 2017, a également mis en garde ses partisans contre la violence lors de la période électorale. Cet appel a été lancé quelques jours après qu'un membre du principal parti d'opposition a été tué, prétendument par des militants du parti au pouvoir. C'était la première violence meurtrière de la période électorale.

"Les auteurs d'actes de violence seront traduits en justice sans crainte ni faveur. Je vous dis donc de ne jamais commettre d'actes de violence, nous nous occuperons de vous", a déclaré M. Mnangagwa.
Ces dernières années, Amnesty International, Human Rights Watch, et d’autres organisations humanitaires ont dénoncé la répression brutale du pouvoir zimbabwéen contre l’opposition. Selon ces organismes, le président Mnangagwa et le ZANU-PF utilisent des institutions telles que la police et la justice pour arrêter les opposants, interdire les rassemblements de l'opposition et étouffer toute contestation de leur pouvoir. Nelson Chamisa, principal opposant, a déclaré dans une interview accordée à l'Associated Press la semaine dernière que les Zimbabwéens étaient souvent menacés de violences mortelles s'ils ne soutenaient pas le parti au pouvoir.

APRNEWS avec LSI AFRICA