À Béréba, 25 kilomètres de Houndé, la capitale provinciale, c’est le commissariat de police qui a nuitamment essuyé des tirs des terroristes, tandis qu’à Koumbia, sur la nationale N°1, c’est le poste forestier qui a été attaqué et saccagé par les individus armés. Pas de perte en vie humaine, certes, mais à travers ces incursions, les ennemis du Burkina Faso qui ont jusqu’ici sévit dans les zones frontalières, marquent leur présence dans cette province intérieure.

Ces harcèlements sans dégâts humains sonnent comme des avertissements, car ces hommes en armes pourraient revenir sur leurs pas, en plus grand nombre, et plus lourdement équipés, comme cela a déjà été constaté et déploré ailleurs.

La fréquence des attaques terroristes dans cette zone, doublée de la récurrence des braquages à mains armées, font peser de sérieuses inquiétudes sur le trafic routier de la nationale N°1, qui est de loin la plus fréquentée par les voyageurs et les transporteurs de marchandises.

D’où l’urgence de sécuriser à tout prix cette route Ouaga-Bobo, surtout le tronçon Pa-Houndé-Koumbia de cette nationale N°1, qui est la veine économique du Burkina Faso, reliant les deux plus importantes villes du pays.

Source : Radio Oméga