APRNEWS - Les incendies ont commencé après que des rumeurs selon lesquelles l'ONU aurait transporté des rebelles du groupe M23 se soient propagées parmi les personnes déplacées et les habitants de la ville.

Plus tôt mardi, la MONUSCO a annoncé un "retrait stratégique et tactique" de Rumangabo assiégé, où le M23 tente d'avancer.

La mission a posté sur Twitter que la décision avait été prise "en concertation avec nos partenaires, pour mieux préparer ensemble les prochaines étapes".

Il a ajouté que "la MONUSCO reste mobilisée aux côtés des FARDC (Forces armées de la RDC)".

La situation dans l'est du pays s'est aggravée ces derniers mois, et samedi, les rebelles ont pris le contrôle de deux grandes villes et doublé le territoire qu'ils détiennent après de violents combats avec l'armée.

Le M23 a pris de l'importance il y a plus de dix ans lorsque ses combattants se sont emparés de Goma, la plus grande ville de l'est du Congo, située le long de la frontière avec le Rwanda.

Après un accord de paix, de nombreux combattants du M23 ont été intégrés à l'armée nationale.

Puis le groupe est réapparu en novembre dernier, affirmant que le gouvernement n'avait pas tenu ses promesses d'une décennie.

En juin, ils s'étaient emparés de la ville stratégique de Bunagana près de la frontière avec l'Ouganda.

Près de 200 000 personnes avaient déjà été déplacées au cours de l'année écoulée avant même la dernière flambée de violence, qui est désormais accusée d'avoir forcé au moins 40 000 personnes à fuir en une semaine.

Source : africanews