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APRNEWS : Mohamed Ould Abdel Aziz, condamné à 5 ans de prison ferme

APRNEWS - Mauritanie : l’ancien président, Mohamed Ould Abdel Aziz, condamné à 5 ans de prison ferme
Mercredi, 6 décembre 2023

APRNEWS : Mohamed Ould Abdel Aziz, condamné à 5 ans de prison ferme

APRNEWS - La Cour criminelle chargée des crimes de corruption en Mauritanie a condamné, lundi, à cinq ans de prison ferme l'ancien président Mohamed Ould Abdel Aziz, jugé depuis janvier 2023 pour plusieurs délits financiers.

APRNEWS - L’ex-président mauritanien et dix de ses collaborateurs étaient jugés dans le cadre de l’affaire dite du ‘’dossier de la décennie’’, en allusion aux dix années de règne de Mohamed Ould Abdel Aziz (2009-2019).

Le correspondant d'Anadolu a rapporté que la Cour criminelle chargée des crimes de corruption en Mauritanie ‘’a condamné l’ex-président Mohamed Ould Abdel Aziz à 5 ans de prison ferme et prononcé la déchéance de ses droits civiques’’.

La Cour a, cependant, relaxé ses deux anciens premiers ministres Mohamed Salem Ould Béchir et Yahya Ould Hademine, ainsi que son ancien ministre du Pétrole, de l'Énergie et des Mines, Taleb Ould Abdi Vall, et le directeur général de la société nationale de l'Industrie et des Mines (gouvernementale), Mohamed Abdallahi Ould Oudaa.

D'autres coaccusés dans cette affaire ont écopé de peines de prison avec sursis, dont l’ancien président de la haute autorité de la zone franche de Nouadhibou, Mohamed Ould Daf, qui a été condamné à deux ans et demi de prison, dont six mois ferme.

La juridiction a, en outre, reconnu coupable l’homme d’affaires Mohamed Ould Msaboue et prononcé ‘’la déchéance de ses droits civiques ainsi que la confiscation de ses biens acquis au moyen d’agissements criminels’’.

Un autre homme d'affaires du nom de Mohamed Lemine Ould Boubat, a écopé de deux ans de prison avec sursis.

Selon le correspondant d'Anadolu, ces jugements sont susceptibles d'appel.

L’ancien chef de l’Etat mauritanien est poursuivi pour ‘’enrichissement illicite’’, ‘’abus de fonctions’’, ‘’trafic d’influence’’ et ‘’blanchiment’’, ‘’dilapidation de biens publics’’, ‘’octroi d’avantages indus’’ et ‘’obstruction au déroulement de la justice’’.

Le 24 octobre dernier, le procureur avait requis une peine de 20 ans de réclusion contre Mohamed Ould Abdel Aziz.