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APRNEWS: La chronologie du coup d'Etat au Niger

APRNEWS- Général Tchiani du Niger
Mercredi, 9 août 2023

APRNEWS: La chronologie du coup d'Etat au Niger

APRNEWS- « Nous n’allons plus tolérer des coups d’État successifs dans la région, poursuit-il. Nous le prenons au sérieux. Je suis avec vous. Le Nigeria est de retour ». Moins de trois semaines plus tard, Bola Tinubu allait se confronter à la dure réalité des coups d’État. Aux portes de son propre pays. Au Niger, pays avec lequel le Nigeria partage environ 1 500 km de frontières.

APRNEWS-La tentative de coup d'État au Niger est intervenue après une série de coups successifs au Mali en août 2020 et mai 2021, en Guinée en septembre 2021 et au Burkina Faso en janvier et septembre 2022.

Pourquoi y a-t-il eu un coup d'État ? L'armée a déclaré avoir pris le pouvoir en raison de l'insécurité et de la situation économique, mais on soupçonne que le coup d'État a eu lieu à la suite d'informations selon lesquelles le chef du coup d'État était sur le point d'être limogé.

26 juillet : coup de force. Des membres de la garde présidentielle retiennent le président Bazoum et
des membres de sa famille en otage.

Depuis, les pays africains et les organisations internationales se rendent à Niamey pour discuter d’un retour à l’ordre constitutionnel, dans le respect du vote démocratique des Nigériens.
 
27 juillet : tentative de médiation du président Béninois Talon
Les putschistes ferment la porte.

28 juillet : tentative de médiation de l’ancien président Nigérien Issoufou
Les putschistes ferment la porte. 

30 juillet : tentative de médiation du président Tchadien Deby. 
Sans effet. 

2-4 août : tentative de médiation de la CEDEAO (Cette délégation était menée par l’ancien chef de l’État nigérian Abdulsalami Abubakar et comptait notamment le sultan de Sokoto)
Les putschistes ferment la porte

7 août : tentative de médiation américaine (vice-secrétaire d’Etat américaine, Victoria Nuland qui a qualifié les échanges avec le numéro 3 de la junte de « difficiles »).
Les putschistes refusent que V. Nuland rencontrent le général Tianni et le Président Bazoum. 

8 août : la délégation de la Cedeao, des Nations unies et de l’Union africaine, qui devait arriver à Niamey le 8 août, s’est vu refuser l’entrée dans le pays par les putschistes.