APRNEWS - Les deux personnes, qui s’appelleraient Wang (pour l’homme) et Zhou (pour la femme). Les deux occuperaient un rôle plutôt confidentiel au sein du gouvernement chinois, mais suffisamment important pour que les services secrets britanniques s’y intéressent. En effet, selon certaines sources, les deux avaient certains accès au sein d’agences importantes de l’État.

Deux espions britanniques, arrêtés

Tout aurait en fait débuté en 2015. À l’époque, les services britanniques approchent monsieur Wang, lors de sa période d’étude au Royaume-Uni, afin de l’étudier et comprendre son fonctionnement. Ces derniers, selon un message WeChat des autorités chinoises, leur auraient alors fait part de son appétence pour l’argent. Des missions rémunérées lui auraient alors été confiées.

On ne sait pas comment madame Zhou aurait été recrutée. Pour autant, cette annonce intervient dans un contexte tendu. En effet, la Chine est accusée par de nombreux pays européens de mener des opérations d’espionnage politiques ou économiques, ce que Pékin dément naturellement. Plusieurs ressortissants chinois ou binationaux, que ce soit en Allemagne ou en Grande-Bretagne, ont été arrêtés.

La Chine, elle aussi accusée par les Occidentaux

Probablement par réciprocité, Pékin accuse, elle aussi, certaines nations occidentales (notamment la Grande-Bretagne, mais aussi le Canada avec qui Pékin a longtemps entretenu des relations complexes) de vouloir récupérer des informations précises sur ses institutions, ses entreprises et ses principaux représentants politiques. S’ensuit ainsi une série de déclarations, de mesures et d’arrestations, qui poussent toutes les parties concernées à se répondre par voie de presse interposée.