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APRNEWS - Burkina Faso : Manifestation pour "plus de sécurité"

Manifestation, situation sécuritaire, Burkina Faso
Jeudi, 2 mars 2023

APRNEWS - Burkina Faso : Manifestation pour "plus de sécurité"

APRNEWS - Plusieurs milliers de personnes ont manifesté mercredi à Diapaga, dans l'est du Burkina Faso, pour réclamer "plus de sécurité", trois jours après une attaque meurtrière contre une ville voisine dont le bilan reste inconnu.

APRNEWS - "SOS", "Nous avons aussi le droit à la vie", "Quelle est notre faute si nous avons été abandonnés ?", pouvait-on lire sur les nombreuses pancartes des manifestants qui ont arpenté les rues de la commune de Diapaga, dans la province de la Tapoa .

Dimanche, des djihadistes présumés ont attaqué la ville de Partiaga, dans cette province, tuant plusieurs personnes, selon des habitants et une source sécuritaire.

Selon le gouverneur de la région, Hubert Yameogo, qui a indiqué qu'un bilan serait dressé "dans les plus brefs délais", les "terroristes ont lâchement attaqué des civils, saccagé et incendié des biens matériels".

Selon des habitants, les forces armées burkinabè ont abandonné la ville avant l'attaque.

La manifestation de mercredi vise à "dénoncer l'inaction des autorités lors de la tragédie du Partiaga et exiger protection et plus de sécurité pour tous", selon l'un des manifestants, Issa Lankoandé. "Nous sommes des citoyens du Burkina Faso et nous ne pouvons pas être laissés à la merci des hordes terroristes", a-t-il ajouté.

Le Burkina Faso connaît une recrudescence des violences jihadistes depuis le début de l'année, avec des dizaines de morts - civils et militaires - presque chaque semaine.

La semaine dernière, l'armée a annoncé un "bilan provisoire" de 51 morts dans une embuscade visant des soldats le 17 février dans l'extrême nord du pays.

Il s'agit de l'attaque la plus meurtrière depuis l'arrivée au pouvoir du capitaine Ibrahim Traoré lors d'un coup d'État fin septembre 2022.

Et lundi, au moins 15 militaires sont morts, toujours dans le nord, près de la frontière malienne, selon des sources sécuritaires.

Les violences ont fait plus de 10 000 civils et militaires morts depuis 2015, selon des ONG, et quelque deux millions de personnes déplacées.

Source : africanews