« (...) À chaque fois, je l'embarrasse, mais je voudrais partager avec vous des petites histoires avec moi sur mon frère AZIZ. 
C'était la personne qui me faisait réciter les tables de multiplication à l'endroit, à l'envers, de côté .
La seule personne qui me réveillait la nuit avec 9 × 7 

Et nous étions à l'école primaire en calcul, nous étions notés sur 50.
Quand j'avais 49/50, c'était la catastrophe. Mais comment tu as fait ? Tu dois avoir 50. 49 ? Mais tu V.AURIEN 

49, c'était le minimum acceptable. 50/50, c'était passable. 49, c'était la déchéance...
Mon frère AZIZ avait une armée dont il était le général et il n'avait qu'un soldat, moi  

C'était une armée où on pouvait être promue ou rétrogradé, c'est comme ça que je connais tout les grades de l'armée.
Si mes notes sont bonnes, je passe 1ère classe .
Caporal, il fallait que j'aie été premier de la classe pendant plusieurs trimestres. 
Caporal-chef, la moindre incartade, j'étais rétrogradé. Je redescendais à 2eme classe 

Je n'ai jamais dépassé le grade de caporal-chef. Mais c'est un enseignement qui a porté ses fruits.
Je suis maintenant Grand Croix de l'ordre du PDCI-RDA. 

C'est ce lien qui nous lie et parfois difficile pour ceux qui nous observent chaque fois ensemble. 
Parce que ce sont beaucoup d'estime et d'affection. Grand frère merci.»