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Libye : Des salafistes demandent à l’Anl d’annoncer la mort du maréchal Haftar

apr-news- Des salafistes demandent à l’Anl d’annoncer la mort du maréchal Haftar
Mardi, 17 avril 2018

Libye : Des salafistes demandent à l’Anl d’annoncer la mort du maréchal Haftar

APRNEWS- Le maréchal Khalifa Haftar, est en France pour de soins après un Avc  qui aurait requis une hospitalisation d'urgence, selon ses proches. Annoncé pour mort, les salafistes enjoignent à l'armée nationale libyenne (Anl) d'annoncer officiellement son décès.

Le maréchal Haftar, 75 ans, « sera de retour en Libye dans quelques jours pour poursuivre la lutte contre le terrorisme », avait annoncé samedi, sur son compte Twitter, Ahmed al-Mesmari, le porte parole de l'Armée nationale libyenne (Anl), commandée par Khalifa Haftar.

Cependant, de folles rumeurs sur l’état de santé de l’homme fort de l’Est libyen ne cessent d’inonder les medias. Certains annonçant même sa mort malgré les démentis répétés du porte parole et de sa famille.

Mais depuis cette semaine, le maréchal n’a fait aucune apparition publique et aucune photo de lui n’a été publiée. Sa famille également garde toujours le silence. Une situation qui alimente les rumeurs qui ont inondé les réseaux sociaux.

Les salafistes libyens, qui disposent de nombreux combattants au sein de l’Anl, affirment que le maréchal est déjà mort.

« La vérité de la mort du maréchal, n'est plus un secret pour personne », ont-ils publié sur la page Facebook du mouvement, dimanche 15 avril

Ils enjoignent le gouvernement et le parlement de l’Est, de dire la vérité aux libyens sur le sort de Khalifa Haftar et d’annoncer son décès. 
Ils accusent aussi les chefs de l'armée nationale libyenne (Anl) de se décrédibiliser, en cachant une information présentée comme certaine.

Les salafistes, qui adhèrent au courant du cheikh saoudien Rabi Ibn Hadi al-Madkhali, constituent une part non négligeable des forces du maréchal Haftar, avec plusieurs brigades actives et de nombreux officiers nommés à des postes clés. 

Ils font partie (en plus des puissantes tribus et des membres de l'ancien régime), des nombreuses alliances nouées par le maréchal pour reprendre Benghazi en 2017, des mains de milices islamistes qui s’en était emparés en 2014.