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Grande-Bretagne : Rien ne va entre Meghan et Kate

Apr-News / Conflit Royal
Mercredi, 12 décembre 2018

Grande-Bretagne : Rien ne va entre Meghan et Kate

APRNEWS- Rien n'irait plus entre les duchesses, au point que Harry et son épouse, enceinte, ont quitté Kensington Palace, où ils cohabitaient avec William et Kate.Les buckinghamologues ont appris à reconnaître cette silhouette distinguée et ce visage bienveillant dans le sillage de la reine Elizabeth II, dont elle était la collaboratrice préférée. Les journalistes accrédités au palais, eux, éprouvaient la capacité de séduction et de fermeté alternées de Samantha Cohen, la secrétaire particulière adjointe de Sa Majesté. Cette Australienne, engagée au palais comme attachée de presse, avait été choisie par la souveraine pour guider les premiers pas de Meghan Markle, l'épouse du prince Harry, dans les méandres du protocole rigide.

Mais, après sept mois éreintants, Mme Cohen a jeté l'éponge. Elle a quitté son poste. En cause, l'insolence de la nouvelle duchesse du Sussex et ses coups de tête de diva. L'ex-haute fonctionnaire de la royauté est le quatrième membre du staff de l'ancienne comédienne de Hollywood à quitter le couple depuis le mariage hautement médiatisé du 19 mai 2018.

En cause, le rythme d'enfer imposé par Meghan aux employés du palais. En bonne Californienne, elle se lève aux aurores. Du matin au soir, la duchesse est « on the make », selon cette expression qui n'a pas d'équivalent en français, sur les dents, prête à se battre pour gagner. Le personnel est corvéable à merci, ce qui n'est pas du tout dans la tradition débonnaire des Windsor. Meghan peut aussi se montrer impolie, voire grossière, envers le petit personnel, comme le sont souvent les starlettes de Beverly Hills.

Robes trop courtes

Samantha Cohen s'était notamment efforcée de changer la garde-robe de la duchesse, jugée trop glamour et sexy. En particulier, elle voulait qu'elle abandonne les robes qui montrent trop ses jambes et le pantalon, au profit de tenues classiques qui confèrent un air digne de l'un des plus vieux trônes au monde de pesanteur, de respectabilité et de raison. Le problème est que la duchesse du Sussex s'est soumise de bonne grâce à ses fonctions officielles, mais n'a pas abandonné sa vie d'autrefois, lorsqu'elle pouvait faire ce qu'elle voulait quand bon lui semblait.

Enfin, habituée aux règles inflexibles du protocole, Samantha Cohen n'a eu de cesse de rappeler à Meghan qu'elle ne pouvait pas voler la vedette à son mari en public. En tant que consort, elle doit toujours marcher quelques pas derrière Harry, prince de sang, fils de l'héritier au trône et petit-fils d'Elizabeth II. La vilaine habitude de son épouse de se mettre en avant expliquerait que le prince, réputé bon enfant, soit devenu irascible.

La goutte qui a fait déborder le vase est la mésentente grandissante entre Meghan et sa belle-sœur Kate. Le tabloïd Sun a révélé début décembre que « Meghan Markle et Kate Middleton se sont disputées car Meghan aurait emm… le staff de sa belle-sœur ».

Querelle de duchesses

À l'évidence, le torchon brûle entre les deux femmes. Lors de la finale du tournoi de Wimbledon, en juillet, les sourires et confidences échangées à la tribune avaient dissimulé la froideur grandissante. Prise dans le tourbillon médiatique de la publicité mondiale liée à l'entrée dans la famille royale protestante d'une métisse catholique, Meghan a progressivement éclipsé Kate, qui en aurait pris ombrage. Un simple changement de coiffure lui vaut la une des médias.

Mal lui en a pris. Les Britanniques sont légitimistes. Kate est l'épouse d'un futur roi, William, deuxième dans l'ordre de succession, tandis que Harry, actuellement sixième dans l'ordre de succession, a peu de chances de ceindre la couronne. Meghan a oublié qu'elle n'était qu'une pièce rapportée, une « royal » de deuxième ordre.

Les deux duchesses ne se parleraient plus. Les relations, jadis très proches, entre William et Harry seraient devenues plus distantes. L'atmosphère est à ce point délétère que les Sussex ont décidé de déménager de Kensington Palace, qu'ils partageaient avec les Cambridge, pour s'installer dans une maison nichée dans le parc royal de Windsor, à une trentaine de kilomètres de Londres. Le prétexte invoqué a fait rire les commentateurs : en prévision de la venue au monde de leur enfant, Harry et Meghan se sentaient à l'étroit dans l'appartement de 21 pièces qu'ils occupaient à Kensington Palace !

La querelle princière est, en tout cas, venue égayer les journées bien moroses des sujets de la reine passablement déprimés par l'imbroglio du Brexit. La monarchie s'est toujours offerte comme un rempart devant les remous de l'heure. Pour le meilleur comme pour le pire…

Avec le Point