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Football : une statue de Cristiano Ronaldo crée la polémique en Inde

Cristiano Ronaldo - Statue - Polémique - Goa - Aprnews
Vendredi, 31 décembre 2021

Football : une statue de Cristiano Ronaldo crée la polémique en Inde

Dans l’état de Goa en Inde, une ancienne colonie portugaise, une immense statue de Cristiano Ronaldo, érigée mardi pour « inspirer la jeunesse », a provoqué la colère de certains habitants.

Même à l’autre bout du monde, et même sans le vouloir, Cristiano Ronaldo fait parler de lui. L’attaquant portugais dispose désormais d’une statue le représentant dans la ville de Calangute (district de Goa), sur la façade ouest du pays. Inaugurée mardi, elle a au moins le mérite d’être plus réussie que le buste en bronze de l’aéroport de Madère, qui était rapidement devenu la risée du monde entier, mais elle n’en suscite pas moins la polémique.

« Pour inspirer les jeunes et faire passer le football au niveau supérieur dans l’État et le pays, nous avons imaginé cette statue. Nous voulons que nos enfants deviennent comme ce footballeur légendaire », a écrit Michael Lobo, un élu local célébrant l’inauguration de l’œuvre qui pèse 410 kg pour un coût estimé à 14 000 euros environ.

Une vague de protestations

Des manifestants ont notamment agité des drapeaux noirs autour du site d’implantation de l’œuvre représentant l’attaquant de Manchester United. « Il y a tellement de grands footballeurs de Calangute qui ont apporté des lauriers à l’Inde en jouant au football au niveau international. Pourquoi leurs statues n’ont-elles pas pu être installées ? Ils sont de Calangute. Pourquoi la statue du footballeur portugais a-t-elle été installée? », a déploré un activiste local regrettant par ailleurs le timing de cette inauguration. Il y a 60 ans, après 450 années de présence portugaise, l’État de Goa a été rattaché à l’Union indienne.

« Des personnes sont opposées à l’installation de la statue. Je pense qu’ils détestent le football. Le football est un jeu où tout le monde est sur un pied d’égalité, quelle que soit sa caste, sa couleur de peau, sa religion », a rétorqué Michael Lobo avant de conclure : « Je n’ai rien à leur dire. »

Aprnews avec Leparisien