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APRNEWS: "Ne soyons pas les Britanniques qui ont pleuré après le Brexit"

APRNEWS - "Ne soyons pas les Britanniques qui ont pleuré après le Brexit"
Jeudi, 30 mai 2024

APRNEWS: "Ne soyons pas les Britanniques qui ont pleuré après le Brexit"

APRNEWS - Invité sur RTL ce jeudi matin, le Premier ministre français a de nouveau apporté son soutien à la candidate de la majorité aux Européennes, Valérie Hayer, loin dans les sondages derrière le candidat RN, Jordan Bardella.

APRNEWS - Le Premier ministre français, Gabriel Attal, a de nouveau apporté, ce jeudi matin, son soutien à la candidate de la majorité aux Européennes, Valérie Hayer, disant redouter un blocage du Parlement européen en cas de victoire de la liste du Rassemblement national (RN), conduite par Jordan Bardella, 

Invité de la matinale de RTL ce jeudi matin, Bardella s'en est pris à l'extrême-droite, affirmant que son programme "au niveau européen, équivaudrait à une sortie de l'Europe pour la France" et estimant que le départ de la France de l'Europe pourrait affaiblir considérablement le pays.

"Est-ce qu’on sera plus fort en se repliant sur nous-même ? Non, on ne sera pas plus fort en étant plus seul", a alerté le Premier ministre français, ajoutant : "Ne soyons pas les Britanniques qui ont pleuré après le Brexit".

Et de noter : "Si on veut être forts face à la compétition économique mondiale et au défi migratoire, il faut une Europe capable de s’organiser".

"La question qui est posée, c’est : est-ce que la France sera le pays qui envoie le plus gros bataillon d’extrême droite au Parlement européen, à un moment où l’extrême droite est très haut dans tous les pays européens, et que donc, pour la première fois de l’histoire du Parlement, elle pourrait avoir une capacité de blocage des institutions", a-t-il encore indiqué à dix jours des élections européennes, et alors que la liste du Rassemblement national distance largement dans les sondages celle de la majorité.

Par ailleurs, Gabriel Attal a tenu à préciser que "c’est une élection européenne aux conséquences européennes". "Tous ceux qui donnent le sentiment que cette élection serait nationale font le jeu de ceux qui veulent éloigner l’enjeu européen de cette élection", a-t-il déclaré, laissant entendre qu’il ne quitterait pas son poste de Premier ministre en cas de mauvais score de la majorité, tout comme un bon résultat ne sera pas "un blanc-seing".

Sur la reconnaissance de l’État palestinien, "le président l’a dit il n’y a pas de tabou", a souligné Attal, notant qu'une telle décision, il faut la prendre "si on considère que c’est utile pour parvenir à une solution politique".

"Je ne vois pas de changement depuis deux jours", a-t-il poursuivi, 48 heures après la reconnaissance officielle par l’Irlande, l’Espagne et la Norvège de l'Etat Palestinien.