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APRNEWS : La riposte de Tchiani après la suspension de la francophonie

APRNEWS - La riposte de Tchiani après la suspension de la francophonie
Mardi, 26 décembre 2023

APRNEWS : La riposte de Tchiani après la suspension de la francophonie

APRNEWS - Dimanche dernier, le Niger a confirmé son intention de suspendre, et ce, jusqu’à nouvel ordre, absolument toutes formes de coopération entre Niamey et l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). Une information directement annoncée par Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP).

APRNEWS - En effet, c’est à l’occasion d’une allocution réalisée à la télévision publique que le Colonel Major Abdourahamane Amadou, le porte-parole du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie, a confirmé l’information selon laquelle le CNSP, en collaboration avec le gouvernement, a décidé de suspendre la coopération de Niamey avec l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF).

L’OIF prend des sanctions à l’encontre du Niger

Une décision qui fait directement suite à celle de l’OIF, de suspendre le Niger et ses instances, le 19 décembre dernier. Une manière pour l’organisation de réagir au coup d’État du 27 juillet dernier, qui a vu la destitution du président alors en place, Mohamed Bazoum. D’ailleurs, dans son communiqué de presse de mi-décembre, l’OIF a appelé à la libération “immédiate et sans condition” du président renversé.

En outre, l’OIF souhaite que les autorités militaires au pouvoir rétablissent également l’ordre constitutionnel. Un plan de sortie de crise, avec une transition prévue et limitée dans le temps, doit aussi être annoncé par Niamey, pour que l’Organisation internationale de la Francophonie lève définitivement les sanctions prises à l’encontre du Niger. Une sortie qui n’a pas vraiment été au goût du CNSP.

Le CNSP répond et accuse

Toujours selon Abdourahamane Amadou, son porte-parole, l’OIF à travers cette sortie et les sanctions prises, se décrédibilise. Accusée de répondre aux intérêts de la France, l’OIF prouverait ainsi, à travers cette décision, qu’elle a toujours été, et est toujours utilisée par Paris, comme un moyen de défendre les intérêts français partout dans le monde et notamment en Afrique.