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Affaire viol KKB : La plaignante en quête de 1 500 000 F CFA

Aprnews - Kouadio Konan Bertin - Affaire de Viol - Avocate de la Plaignante - Réclame - Fonds pour les Honoraires - Actualité - Côte d'Ivoire
Dimanche, 3 octobre 2021

Affaire viol KKB : La plaignante en quête de 1 500 000 F CFA

Kouadio Konan Bertin dit KKB est accusé de viol par Sophie Dencia, une chantre camerounais établie en Côte d'Ivoire. Dans cette affaire qui éclabousse le ministre de la Réconciliation et de la Cohésion sociale, la Ligue ivoirienne des droits des femmes a révélé que la présumée victime a du mal à réunir les fonds pour les honoraires des avocats.

Affaire de viol KKB : l'avocate de la plaignante a désisté

Cela fait plusieurs jours que Kouadio Konan Bertin, plus connu sous le nom KKB, est au centre d'une bruyante affaire de viol. Le ministre de la Réconciliation et de la Cohésion sociale d'Alassane Ouattara est accusé de viol par Sophie Dencia, une chanteuse d'origine camerounaise, qui est par ailleurs son ancienne collaboratrice. L'ex-député de la commune balnéaire de Port-Bouët soutient qu'il est victime d'un grossier chantage de la part de la présumée victime.

La ligue ivoirienne des droits des femmes, qui a été saisie par Sophie Dencia, a décidé de l'accompagner dans cette affaire. Dans la plupart des cas, les honoraires d’un avocat ne sont pas à la portée de tous. Et accompagner une survivante de viol, avec (cette somme), ce n’est pas possible, parce qu’on n’a pas ces fonds-là dans la caisse. Et comme je l’ai dit, nous sommes une association de bénévoles, donc c’est un peu compliqué pour nous, de pouvoir prendre en charge ce cas-là", a déclaré Maho Meganne, la présidente de la Ligue, dont les propos sont repris par RFI.

La première responsable de la Ligue ajoute que Sophie Dencia a besoin de la somme de 1 500 000 francs CFA devant servir à payer les honoraires des avocats. On apprend aussi auprès de ce média que les passeports de la plaignante et de son époux ont été confisqués par la gendarmerie nationale. "Nous pensons que c’est vraiment un préjudice qui leur est infligé, parce qu’on ne peut pas admettre que dans un État de droit, sans raison apparente, on puisse priver des ressortissants de leur carte ou de leur titre d’identité", a-t-elle dénoncé.

Aprnews avec Afriquesur7