Mali : dans l'attente d'un gouvernement de transition
Le temps paraît si long. Pourtant, le Premier ministre du Mali s'active certainement en coulisse à la formation du nouveau gouvernement avec deux impératifs : diversité et efficacité.
Le temps paraît si long. Pourtant, le Premier ministre du Mali s'active certainement en coulisse à la formation du nouveau gouvernement avec deux impératifs : diversité et efficacité.
Les chefs d’État de la région avaient donné jusqu’à ce mardi 22 septembre à la junte malienne pour annoncer un président et un premier ministre civils. C’est finalement une personnalité à la double casquette qui a été choisie : Bah N'Daw, ancien colonel major de l’armée aujourd’hui à la retraite, également passé par le poste de ministre de la Défense. La vice-présidence, elle, revient au chef de la junte qui a renversé IBK, le colonel Assimi Goïta. Comment expliquer ces choix ?
Soumeylou Boubèye Maïga est un poids lourd de la scène politique malienne, ancien ministre, ancien Premier ministre.
Il dirige le parti Alliance pour la solidarité au Mali-Convergences des forces patriotiques (ASMA-CFP), ancien allié du président déchu, Ibrahim Boubacar Keïta. De ses relations avec les militaires de la junte ou avec l’Imam Mahmoud Dicko, à sa vision de l’avenir politique du Mali et des relations à avoir avec la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
La junte, au pouvoir Mali depuis qu'elle a renversé le président Ibrahim Boubacar Keita le 18 août, souhaite qu'un organe de transition dirigé par un militaire soit mis en place pour une période de trois ans, selon des sources internes à la junte et à la Cédéao.
Des informations qui surviennent à l'issue de 48h de pourparlers avec entre l'organisation ouest-africaine, venue en délégation à Bamako, et les officiers du Conseil national pour le salut du peuple.
Emmanuel Macron a estimé mercredi 19 août que «la lutte contre les groupes terroristes et la défense de la démocratie et de l'État de droit sont indissociables», à propos de la situation au Mali où des militaires ont renversé mardi le président Ibrahim Boubacar Keïta.
Les militaires de la plus grande garnison du Mali ont fini, disent-ils, par prendre fait et cause pour le peuple du Mali, en ébullition depuis le mois de juin à Bamako et réclamant le départ de leur président élu une première fois en 2013 et réélu triomphalement en 2018. Vérité des urnes en deçà des Pyrénées ou du Mont Koulouba, erreur au delà, dirait l’autre.
Des traces des incidents ayant ponctué ce renversement de pouvoir étaient encore visibles mercredi matin à Bamako, notamment au domicile de l'ex-ministre de la Justice Kassim Tapo, attaqué et incendié par des gens en colère, selon des journalistes de l'AFP.
La présence des soldats n'était pas visible dans les rues qui étaient tranquilles dans le centre de Bamako où des gens vaquaient à leurs occupations. L’administration et les banques étaient fermées, selon des journalistes de l'AFP.
La tête du Président malien Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) est ‘’mise à prix’’. Son fauteuil présidentiel est plus que jamais menacé au terme de la rencontre du jeudi 23 juillet 2020.
Accourus en terre malienne le jeudi 23 juillet 2020, en vue d’une résolution de la crise qui secoue le pays depuis plusieurs semaines, les chefs de l’Etat de la Communauté Economique Des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), se sont heurté à un peuple débout.
Un communiqué, en date de ce jeudi 23 juillet 2020, fait mention d’un déplacement du Chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara à Bamako, au Mali.
« Le Président de la République, Alassane Ouattara a quitté Abidjan ce jeudi 23 juillet 2020, pour Bamako (Mali) », informe le communiqué, émanant de la direction de la Communication de la Présidence de Côte d’Ivoire.
A travers un communiqué, signé ce lundi 13 juillet 2020, le député Karim Keita a décidé de se retirer de la présidence de la Commission Défense nationale Sécurité et Protection civile de l'Assemblée nationale. Il entend continuer sa mission en tant que simple député.