Vous êtes ici

Back to top

APRNEWS: Hajj 2024 -10 100 pèlerins inscrits, le premier convoi quitte Conakry ce 25 mai

Français

La Guinée  compte cette année 10 100 pèlerins inscrits pour le pèlerinage aux lieux saints de l’Islam, le Hajj. Le premier convoi quitte Conakry ce samedi, 25 mai 2024, pour rejoindre l’Arabie Saoudite pour accomplir le 5eme pilier de l’islam. Au total, quelques 33 convois, de 308 passagers chacun, vont acheminer les fidèles. Dans un entretien accordé à un reporter de Guineematin.com ce vendredi, 24 mai 2024, Dr Aly Cissé, directeur national adjoint des Pèlerinages, a apporté des précisions sur les derniers réglages pour un hajj réussi.

Le premier convoi de pèlerins pour le hadjj devrait quitter Conakry ce samedi 25 mai à 5 heures du matin, avec 308 passagers.

Pour faciliter la tâche aux 10 100 pèlerins, les autorités guinéennes ont pris des dispositions. C’est ce qu’a fait savoir Dr Aly Cissé, du secrétariat général des affaires religieuses.

« Une fois en Arabie Saoudite, des bonnes dispositions sont prises. Les logements pris par le Secrétariat Général des Affaires Religieuses à Médine comme à la Mecque sont à proximité des saintes Mosquées. A Médine, c’est à peu près 300m de la mosquée et à la Mecque également, il y a trois hôtels qui sont recrutés. Le premier est à 400m de la Kaaba et les deux autres sont à 700, 800m. Donc, on n’a même  pas besoin de bus pour le transport des pèlerins, ils peuvent le faire à pied. Côté restauration, la société qui est recrutée pour la restauration des pèlerins guinéens, est classé deuxième sur l’étendue de l’Arabie Saoudite en termes d’organisation de restauration des pèlerins. Même les déjeuners qui doivent être préparés pour l’arrivée des pèlerins sont déjà prévus. Ensuite l’accès des pèlerins à Mina et à Arafa les lieux saints où le pèlerinage doit se passer normalement. Des dispositions par tentes prises sur les zones qui doivent abriter le cantonnement des guinéens, sont tous proches des lieux de la prière », a-t-il fait savoir.

Par ailleurs, Docteur Aly Cissé a énuméré quelques difficultés liées au processus d’enregistrements des pèlerins.

 « L’une des premières difficultés, c’est l’accès à l’information, surtout le processus d’enregistrements des pèlerins à l’intérieur du pays, dans les préfectures où la banque centrale qui est celle qui doit recevoir les fonds, n’est pas représentée dans chaque préfecture. Donc, les pèlerins qui se trouvent dans les préfectures ou la banque n’est pas représentée doivent se déplacer pour aller vers les communes où il y a les centres ville. Les pèlerins  peuvent aussi se déplacer vers une banque alors qu’elle ne fonctionne pas ou elle ne travaille pas. Ensuite, la connexion internet à l’intérieur du pays peut-être également absente dans d’autres endroits », a expliqué Dr Aly Cissé.

 

Mariama Barry