APRNEWS- Les enseignants réunis au sein de la Coordination nationale des enseignants-chercheurs et chercheurs de Côte d’Ivoire (Cnec), semblent ne pas parler de la même voix concernant un mot d’ordre de grève lancé le dimanche dernier.

En effet, la section d’Abidjan dudit syndicat, par la voix de Johnson Zamina Kouassi, s’est insurgée contre cet appel à un arrêt de travail de 3 jours à compter du lundi 12 mars. 

«Des gens ne peuvent pas s’asseoir dans un bureau et décider pour les 4.000 enseignants d’universités que nous sommes », précise-t-il auprès d’Alerte Info. 

A en croire ce dernier, le mot d’ordre émane d’un « groupuscule » ajoutant que « les décisions d’une telle ampleur ne sont prises qu’en Assemblée générale ».

Pour sa part, le Dr Fréderic Mobio de la section Cnec Korhogo a rappelé que « la grève du 12 mars est belle et bien maintenue ». Selon lui, la section d’Abidjan est « est en dissidence ».

Une Assemblée générale est annoncée jeudi par la section d’Abidjan. Elle devrait « décider de la date d'une grève d’habilitation » pour le passage interne des grades au sein des universités.

Rappelons qu’en décembre 2017, la Coordination nationale des enseignants-chercheurs et chercheurs de Côte d’Ivoire (Cnec), avait déclenchée une grève illimitée pour réclamer le paiement d'heures supplémentaires effectuées lors de la dernière année académique.