Umaro Sissoko Embalo sera t-il investi président de la Guinée-Bissau ce Jeudi 27 Février ? La question est sur toutes les lèvres à Bissau et un peu partout en Afrique. Donné à quatre reprises vainqueur de la présidentielle du 29 Décembre par la Commission électorale, Umaro Embalo voit chaque jour le fauteuil présidentiel lui échapper.

L’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) ne participera plus au processus électoral en Guinée. L’instance internationale a annoncé son « retrait » ce lundi 24 février 2020. 

C’est dans un communiqué que l’organisation internationale a fait savoir sa décision motivée par la persistance des « insuffisances » sur les listes électorales notamment. Pour rappel, l’OIF avait envoyé une mission en Guinée du 10 novembre 2019 au 7 février 2020.

La Banque mondiale ferme la boutique en Guinée. L’institution financière a annoncé le lundi 17 février 2020 la suspension de ses missions vers la Guinée. Cet arrêt va courir de la période du 28 février au 8 mars 2020.

L’instance basée aux Etats-Unis a évoqué des raisons de sécurité pour justifier cette position. En proie à une crise politique majeure avec notamment des débats sur la réforme constitutionnelle initiée par le président Alpha Condé. 

Le président de la Guinée Alpha Condé s’est prononcé sur la possibilité de briguer un troisième mandat à la tête de ce pays. Dans un entretien accordé à RFI et  France 24, l’homme fort de Conakry a indiqué que ce sera à son parti, le Rassemblement du peuple de Guinée (RPG) de trancher. 

« Ça, c’est le parti qui décidera, ce n’est pas un homme qui se présente, c’est le parti qui présente. Les partis sont libres », a soutenu celui qui a été élu le 7 novembre 2010.

Les élections législatives du 1er mars 2020 en Guinée seront couplées à un référendum constitutionnel. L’information a été livrée par la présidence le mardi 4 février 2020 dans la soirée. 

Le décret a été lu à la télévision nationale.

Les Guinéens seront donc appelés aux urnes pour élire leur député et se prononcer sur le projet de nouvelle Constitution soumis par Alpha Condé.

C'est officiel. Les élections législatives en Guinée sont reportées. C'est un décret signé par Alpha Condé, président de ce pays d'Afrique de l'ouest qui a officialisé ce report.

Le scrutin aura désormais lieu le 1er mars 2020 selon la note lue sur les antennes de la télévision nationale ce lundi 3 février 2020.

Le mot «référendum» n'a jamais été utilisé dans ce discours. Bien que les dispositions de l'article 51 de cette Constitution soient clairement mentionnées, elles permettent au Président "de soumettre au référendum une loi sur l'organisation des pouvoirs". Alpha Conde a déclaré avoir développé le projet avec une "commission" et reçu la confirmation du président de l'Assemblée nationale en bas et de la Cour constitutionnelle sur le formulaire.

A 81 ans, M. Condé, élu en 2010 et réélu en 2015, a confirmé ce qu‘à peu près tout le monde attendait depuis des mois, même s’il n’a pas précisé la date de ce qui devrait être un référendum.

Reste à savoir s’il entend se servir de cette nouvelle Constitution pour briguer sa propre succession fin 2020 à l’expiration de son mandat actuel. Cela ne fait aucun doute pour ses adversaires, à en croire les réactions sur les réseaux sociaux sous le hashtag “amoulanfe” (“ça ne passera pas” dans la langue locale), cri de ralliement des protestataires.

APRnews - Le président Alpha Condé a appelé les Guinéens à se préparer à un référendum et à des élections, accréditant encore plus une candidature à sa propre succession malgré l’obstacle constitutionnel, selon une vidéo postée sur les réseaux sociaux.

APRNEWS- En Guinée les autorités ont annoncé ce vendredi à la télévision nationale, le rattachement de la société guinéenne du patrimoine minier en sigle Soguipami à la présidence de la République, selon un décret du président Alpha Condé.

Cette société dépendait précédemment, du ministère des mines et de la géologie.