Ces journalistes, qui travaillent pour Iwacu, l'un des derniers médias indépendants au Burundi, sont accusés de "complicité dans la menace à la sécurité intérieure de l'Etat". Le procureur adjoint "après 15 heures de prison de 15 ans contre les cinq accusés" a appelé à un témoin sur place qui a demandé l'anonymat à Bubanza (nord-ouest), la province dans laquelle ils ont été arrêtés. Selon cette source, le député a basé l'essentiel de son raisonnement sur un message WhatsApp qui a été échangé ce jour-là par un journaliste avec un collègue basé à l'étranger et dans lequel elle a écrit: "Nous irons à Bubanza (...) pour pour aider les rebelles ». Il a également exigé 20 ans d'emprisonnement et la confiscation de leur équipement. La peine a été suspendue pendant un mois. L'accusé encourt une peine de prison de 10 ans à mort.